DU
CH.EV.G:n.ANDISSON.
lJ9
mes aux yeux. La chofe étoit arci,,ée le
ju~r
précédenr.
" Lorfqu'
011
vouloit exercer quelque
d–
., g_ueur fur l'infortunée Clémenrine , cette
" tille recevoir ordre de forcir de
l'
appar:te–
" menr.
ll
étoit échappé
a
fa
maitreile quel–
" ques mors dont on vouloir la punir. Mad.
,, Sforce ,
qui
ne pouífoit pas la barba¡ie
Ú
,, loin que
fa
fille, n'étoit pas au logis_ Laura
" eur la curioúré de prerer l'oreille. Elle en–
" rendir de la bouche de Daurana des mena–
"
ces
forr vives, avec d'autres marques d'em–
" porremenr;
&
de celle de Clémentine, qui
,, ne put réfül:e.r fans doure aux ínjures de
,, Ca
coufine : que vous ai-je fair, Daurana,
" pour me trairer
li
mal
?
Vous
n'
a
vez
plus
"d'amitié pour moi.
Vous
voyez ma
Útua–
" tion , pourquoi m'infultef
fi
cruellemenr?
"Si la main du ciel s'efi: appefanrie fo.r
mo.i
>
" ne
me
deviez-vous pas un peu de pitié?
" Cette crnelle coufine lui répondir que rout
" ce qu'on faifoit étoit pour fon avantage,
" &
que fes plaintes memes >qui n'avoient
" pas
toujours été
íi
f
enfées, en étoient une
,, bonne preuve. Hélas
!
reprit-elle , je vous
,, ai
cru de la rendreífe pour moi. Je
n'ai
plus
" de mere,
&
vous en avez tme. La mienne
" étoir la meilleure de routes les
mer~;
mais
"elle m'abandonne
!
ou plurot, n'elh..
~
pas
"moi qui ai le malheur de m'erre féparée
,, d'elle? Je ne
fais
lequel des deuxl
,, Daurana •
irrirée
apparenunent
de
ces