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cdéíiroit avec lui , mais qu'on l'avoit
dé¡~
mi[e au point de ne plus prononcer
fon nom.
Que ne doit-elle pas avoir fouffert, reprit le
direél:eur , pour devenir capable de cene
fourniilion
?
Soyez fans inquiétude la-del.Tus,
lui répliqua-t-on
avec~la
meme dureté,
tbut
ce qu'on- fait efi pour
fon
avantage.
La
tremblante Clémentine le reconnutfans
peine,
&
le fupplia, les mains jointes ,
Je
la faire
me~tre
dans un couvent póur
y
pren–
dre le voile
>
poui:s'
y
confacrer éternellernent
a
Dieu.
I1
paro1t que c'étoit une réfolution
qu'on s'eftor<;:oit de lui infpirer, Mad.
de
Sforce ne diilimuloit point qu'elle regardoit
ce parti comme le feul dont on p.1t atrendte
le rétabli-ffement de
fa
niece: elle ajouta
que
fans vouloir impofer de loi
a
perfonne' elle
étoit perfuadée que
fa
famille offenfoit le ciel
ens'oppofantauxdéíirs d'une jeune perfo1me
qui vouloit
fe
donner a Dieu,
&
que
fama·
Jadie en étoit peut-etre une punifron.
Dans
fa
letttre
a
Mad. 13emont ,
Je
direc–
teur attribue cene conduite de Mad. de Sfurce
a
des motifs intéreffés'
&
celle de
la
íignora
Daurana aux mouveme11ts d'une ancienne
jalouúe pour les qualités fupérieures de
fa
couúne.
Il
apporte
un
exemple
fort
révol–
tant de leur cruauré;
&
tour pour
fon
avan–
tage , chere Lucie
!
Que mon creur
fe
-rou–
leve contre Ges deux femmes
?
Laura ,
fa
nouvelle fervánre , fous prétexte de
fe
con–
fe1f~r
au
dil:ed,eur ,
lu.i:
m
cet aveu les
l~-