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R.
E
Le capiraine me dit qu'il attrihuoit une
grande partie de, l'obíl:ination de ma fceur,
{ e'efr fon expreílion
)
aux nouvelles idées
qu'elle avoit cons:ues depuis mon retour en
.Anglererre ; qu'il ne do1:1toit eas que je
n'eufle appuyé les propoíirions, {oit duche-
valier Warkins, foit de milord G....... en
faveur de leur rang
&
de leur fortune ;
&
que de la venoient les difficultéS. U-defius
il
re
leva; il frappa du poing fur la table;
il
-porra la maÍ!"l
a
fon épée ;
&
lachant pour
exorde une imprécation contre lui-meme,
il [embloir pret a s'exp1iquer avec peu de
ménagement. Je l'interrompis : Polfédez–
vous, capiraine ; écourez-moi de fang froid,
s'il eíl: poilible. Je veux vous expofer la vé–
riré nue. Lorfque j'aurai fini , vous repren–
drez,
fi
vous le jugez a propos' l'air chagrín
avec lequel vous vous étes levé , & vous
verrez l'ufage que vous en voulez faire. Se$
amis l'exhorrerent a
[e
calmer. Il s'aJiit.,
comme hors d'haleine, d'agirarion
&
de
~o
lere ; mais
I'
enflure de
[es
rraits fe d.iJlipa
par degrés.
ce
Voici la vérité_pure. Tous les embarras
" de mi(s Grandilfon , dans le(quels il en–
,, rroit peur-étre moins de raifon que áe
" crainte, finirent avec Ja vie de mon pere.
Man premier foin en arrivant,
f'ut
d'af–
forer la fonune de mes fo:urs. Milord
" L ....
époufa l'a!née. Milord G.....
&
M.
Warkins
[e
préfenrerenr pour la
fe~o1~de.
u
On ne parla point de vous ,
cap~cain~