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n.
E
elle a!fure que fon creur n'a jamaís eu
c'fe
part. C'eft
fa
fauce; mais ne favons-nous
pas
quels fonc les pieges de l'amour pour toures
les femmes
qui
entrene une fois en corref–
pondance avec les hommes
?
Notre fexe
a
des occafions de connoirre le monde ,
que
l'
autre
n'
a
point~
L'
expérience , Meffieuxs,
qui engage le combar avec l'inexpérience,
&
malgré la différence peut-ecre de dem
fois le nombre des années ( Monfieur inrer–
rompit le capitaine) , la partie eíl: trop
iné–
gale. Quel fecours les homrl1es ne tirent-ils
pas de
l'art,
pour gagner le creur d'une
fem–
me
qu'ils croient digne de leurs foins?
Mai~
en eíl:-il
un
de nons qui voulút erre le
man
de celle qui déclare qu'on l'a fait
infenfibl~
mene avancer au de-la de fes intentions;
q!ll,
en refufant
de
s'engager par une promeffd
fe
donner
a
lui'
a
fait voir qu'elle n'a
pas
pour lui une préférence d'amour; qui, lorf–
qn'elle a confenti
a
recevoir des cba1nes,
n'a
pas fait aífez de cas de luí ,. pour fouhaiter de
l'
enchruner aufli ; en
fin,
qw
fui a declaré de:
puis long-temps,
&
qui ne ceffe point de
lm
déclarer , qu'elle ne veut jamais lui apparre–
nir
?
Vous paroiffez gens d'honneur , Mef–
fieurs.
V
oudriez-vous de la premiere femnre
du monde,
a
ces conditions ;
&
le cas
néan–
moins eftbiendiff'érent, Rurtquela prom.eíe
de ma freur ne va pas
jufqu'a
s'etre obligée.
d'
€poufer M. Anderfon.
-Le capitaine témoigna ici qu'il ne goutoit'
point une
par.rie de
mes raifons ; qu'il
a~-