'l!IU CHl!V. G1tANDlSSON.
1.t1
Vous me demanderez fans doute
w1
peu
de détail. Convenez , chere
foeur ,
que je
n'avoi~
pas _une bonne caufe
a
ménager.
Je
ne pouvois faire vafoir fans offen[e
les
rai–
fons qui vous ont détenninée cona:e
M.
An–
derfon' lorfque vous etes parvenue
a
le con–
no'itre. D'aiileurs il n'en feroit pas tombé
d'
accord aifément
i
&
par conféquent je n'en
pouvois tire.r aucun avantage.
Ses
deux amis étant entrés, fans
m~avofr
prévenu
pat:
un mot d'explication , je lui de–
mandai s ils étoient informés de l'affaire qui
nous amenoir.
11
me répondit qu'irs étoien.c
fes amis inféparables,
&
qu'ils connoiífoient
tous
les [ecrets de
fon
creur. Peut-etre
>
Monfleur, répliquai-je, feroit-il mieux, daru
certe occaGon, qu'ils les euffent ignorés.Nous
. fommes gens d'honneur , MonGeur
le
che–
valier, interrompit alfez vivemenr le major.
Je n'en fais aucun doute,, Monfieur, lui
ré–
pondis-je: mais, dansuue affaire
0t\
la
dél:–
cateífe d'uoe femrne ell: in_téreffée, les deux
parties devroient erre re monde entier l'une
pour
r
autre ; mais
e'
eíl:
un
mal fans remede.
. Je fois pret,
M.
Anderfon,
J.
vous écourer
devanr vos amis,_
G
vous le jugez
a
propos.
CompEez,
fü
criarles, me dit fort civilemeut
le !ieutenant cotonet, que vous nous trou__-
verez gens d'I1011neur.
·
·
Alors le capiraine cornmenca·fon ñiíl:oire·
· avec quelque cbaleur , mais de_
fon
bonne
grace;
&
]en eus de la joi'e pour ma fa:ur•
.
J>ardonu~z-moi
cette_réflexion
>
Charlotte.