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N.
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7 ,
Elles mont fait des compliments trt!s-fiat–
feurs , qui
l'
auroienc éré bien plus réelle–
menc, s'ils écoien.t venus de la pare de leur
frere.
Qu'
en
dices-vous , chere Lucie
?
Croyez–
vous que
{i
úr
Charles avoit quelque vue ,
it
eut fait
efe
moi Un éloge
{i
magnifique
a
fes
fceurs, avanr que de m'avoir fait la moindre
ouverture de fes fentimencs
?
J'
en juge par
moi-mh~1e.
11
y a tant
de
retfemblance
emr~
les homrnes
&
les femmes, qu'en mettant
a~
part la
~ramiie
de Fufage, on pene gé.nérale-·
ment deviner les difpoficions d'un fexe par·
<re1les de
l'
aurre , dans les affaires ou le cceur·
eíl:
inréreífé..
A~rec
quelle policeffe n'ai-je pás:
parlé vingc fois de
M.
Orme
&
de M. Fou–
ler
!
N'ai-je pas loué la bonté de leurs carac'-
. teres,
&
déclaré qµe mes fen ciments ponr eux:
alloient jufqu'a la pitié? Pourqubi, ma chere?
Parce qu'il n'y enrroit qu?m1e efpece áe civi–
licé
plus vive, que je croyois due
a
leur mé–
rice,
&
dont
fe ne craignois pas de foivre le
mouvemenr. Je m'imagine que j'entends
mieux aujourd'hui, que je ne le fajíois alors,
quelles étoient les vues de
M.
Greville, lorf–
qu'if
me preífoit inframment de lui déclarer
que je le haiºffois. Le rarmffe
!
11
fair que les
rebus
d'une femme , en amour, dG>nnenr
plus d
'importan.cequ'elle
ne
veut
a
l'homme·
pour l
equel elle acene forre d'atre,ntion.
Mais quel plaifir puis-je prendre
a
me.
r0urmenter? Ce qui eff régle par la Pro–
~i.deru:e
an:ivern t:.Óc
011
tat:d.
Qui
fait·
.;e:
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6·