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v.

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R A N

n r s

º

N.

1

7 ,

Elles mont fait des compliments trt!s-fiat–

feurs , qui

l'

auroienc éré bien plus réelle–

menc, s'ils écoien.t venus de la pare de leur

frere.

Qu'

en

dices-vous , chere Lucie

?

Croyez–

vous que

{i

úr

Charles avoit quelque vue ,

it

eut fait

efe

moi Un éloge

{i

magnifique

a

fes

fceurs, avanr que de m'avoir fait la moindre

ouverture de fes fentimencs

?

J'

en juge par

moi-mh~1e.

11

y a tant

de

retfemblance

emr~

les homrnes

&

les femmes, qu'en mettant

a~

part la

~ramiie

de Fufage, on pene gé.nérale-·

ment deviner les difpoficions d'un fexe par·

<re1les de

l'

aurre , dans les affaires ou le cceur·

eíl:

inréreífé..

A~rec

quelle policeffe n'ai-je pás:

parlé vingc fois de

M.

Orme

&

de M. Fou–

ler

!

N'ai-je pas loué la bonté de leurs carac'-

. teres,

&

déclaré qµe mes fen ciments ponr eux:

alloient jufqu'a la pitié? Pourqubi, ma chere?

Parce qu'il n'y enrroit qu?m1e efpece áe civi–

licé

plus vive, que je croyois due

a

leur mé–

rice,

&

dont

fe ne craignois pas de foivre le

mouvemenr. Je m'imagine que j'entends

mieux aujourd'hui, que je ne le fajíois alors,

quelles étoient les vues de

M.

Greville, lorf–

qu'if

me preífoit inframment de lui déclarer

que je le haiºffois. Le rarmffe

!

11

fair que les

rebus

d'une femm

e , en amour, dG>nnenr

plus d

'importan.ce

qu'elle

ne

veut

a

l'homme·

pour l

equel elle a

cene forre d'atre,ntion.

Mais quel plaifir puis-je prendre

a

me.

r0urmenter? Ce qui eff régle par la Pro–

~i.deru:e

an:ivern t:.Óc

011

tat:d.

Qui

fait·

.;e:

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