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s
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I
R.
lt
Moníieur
!
interrompit le capitaine ,
e11
levant la tere d'un air guerrier.
Je répétai
l'
obfervatio~1
qu'il venoit d'en–
tendre.
Monfieur, me dit-il encore. Et
fes yeux
fe
tournerent vers [es deux 'amis ,
qui
pen–
cherent fucceilivement la tete l'un vers l'"au:–
tre
&
vers luí, comme pour faire connoitre
qu'ils trouvoient mon !angage
fott
libre.
En
effet , Monúeur , repris-je rranquille·
mene, n'éroit-ce pas donner lien de croire
que vous doutiez de votre mérite , ou de
l'indination
&
de
la coníl:ance de
ma
fccur~
Etdansl'un qu l'autre cas,
un
engagement
de cette nanue devoit-il erre fuppofé
1
Devoit-il erre accepté? Pour moi, je dédai–
gnerois la rnain d\me femme
qui me
don–
neroit occafion de penfer qu'elle et1t pu
balancer un moment entre
u~1
autre hommi:
&moi.
C'eíl: un fentiment que je ne puis bfümer,
imerrcmpit le majar.
Il
eíl: vrai,
fir
Charles,
que je penferois comrne vous, ajoutaM.Mac–
kenzie. Le capitaine s'agita fur
fa
chaife
&
ne jugea pcint
a
propos d'expliqtler
fon
avis.
Je repris encare : Votre moüf., Mo11:–
Jieur, nous n'en doutons pas, étoit une
fincere tendrelfe. Mifs Grandiifrn1 eíl: une
jeune performe
p~u•
qui tour
le
monde peut
j)rendredel'amour. Vous.1i:¡e
permettrez.d'ob·
ferver en palfanr, qu'il n eft P.ªs
befo~n ~e
prcmeffe pour
un homme
q
u1-
fe
croi..t
f!li