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nu Cairv.

GRAN:Or 'ssol-1.

17;

rité, ce que je faifois, j'ai j-eté un de mes·

bras autour du cou de milad'i

1'

autre au–

rour de celui de mifs Grandiffon ,

&

mon

·vrfage, que je fentois bn1lant,

a

cherché

a.

fe cacher dans

le

fein

efe

l'

a1née des deux

freurs. Elles m'ont embraffée toures deux.

Elles m'ont promis de s'unir en ma faveur.–

Elles m'ont dit que le doe!:eur Barler

n'

avoit

pas moiF1s d'eíl:ime

&

d'amitié ponr moí ;

mais qu'elles avoient

fait

des efforts inuriles

pour tirer de lui le fecret de leur frere,

&

qu'il les renvoyoit toujours

a

fir

Charles

111eme. Enfin , t.lles _m'ont affuré que

j'

avois

au1li po,ur

moi

ro

me

l'

affeébion

&

rous

les–

vreux de milord·

L.....

C'eíl: une confolatíon, ma: chere ; dlrai-jÍY

que c'eíl: meme un foulagemenr pour mon

orgueil, de voir l'opinion qu'on

a

de

moit

dans la famille ? Mais que cet orgeuil efi:

ble!fé ' de me voir réduite

a

former w1e

ef–

pece de ligue , pour me fortifier dans le crelilr

d'un homme, done perfoL1ne de nous ne con–

noí:t lesdifpofitionsni lesengagements!Cepen–

dant, s'il fetrouveala fin, que le plus digne

de tous les creurs foit libre,

&

li

je parviens

a

m'y établir 'qu'íl ne foit plus quefüon d'or–

gueil.Cet homme, comme matante me

l'

écri-

voit, n'eíl:-il ,pas

fir

Charles Grandi!fon?

,

J'

ai eu 'beaucoup

¿·

empre!fement

a

d'e–

mander aux deux fa:urs , pui[que mes

yeux

Ieur en avoient tant appris ,

fi

leur frere·

n'avoit

pas

eu quelque

foup~on

de mes fen.-

H

4