17:4'
H
r s
T
o r
n.
t
Mifs
Byr.
Chere mifs Grandilfon, c'étoit
hier votre tour. Comment pouvez-vous ou–
blier...
Mifs Grand.
Le dépit s'en mele auffi?
Je
vous réponds , Henriette, que vous me l(}
payerez cher. Mais , man enfont, je n'é–
t:ois pas amoureufe. Ah mifs Byron
!
Cet
homme de Northampton-Shire
!
Avez-vous
pu croire que nous ne le découvririons
pas}
( J'ai repris ici un peu de courage ).
Mifs
Byr.
Eíl:-ce par cette voie que vous
e[pérez de réuilir
?
Je devois etre plus en
garde conrre le talent que mifs Charlotte
a
pour alarmer.
Mifs
Grand.
Autre offenfe, que vous me
payerez auili. Ne
fo~nmes-nous
pas con–
venues, Miladi, que je prendrds les renes!
Je veux mener fans pitié une freur cadette,
pour la guérir de cette abomjnable affeél:a–
tion.
Mifs
Byr.
Ainíi, Mefdames, vous croyez,
je le vois , que M. Orme.
Miladi L .••.
(
interrompant ). Prenez les
renes , Charlo
tte. Je vous déclare , Hen–
riette , que je
fu.isa
préfent comre vous.
Je veux mettre
a l'épreuve cette franchiíe
qu'on m'a tant vanrée dans vorre caraél:ere.
Aifurémenr,
íi
vous avez du la monrrer
a
quelqu'un , c'eíl:
a
vos deux foeurs.
Mi(s
Grand.
C'eíl: alTe;i , Miladi , c'etl:
aífez. Ne me l'avez-vous pas abandonnée?
Je fuis réfolue de la punir. Votre donceur
po~
trahiroit, Répondez-moi , Henrierte.