J>U CH'EV. GllANDISSON.
IH
taus les efforrs qu'il avoit faits pour découvrir
entre milord G...
&
le chevalier Wackins,
qui étoient fes deux amants déclarés, lequel
~voit
la préférence dans fon ca:ur, n'aya11t
pu lui prpcurer les lumieres qu'il déíiroit,
il
avoit d'abord conclu qu'elle n avoit encore
aucun penchant. Enfuite d'autres obferva–
tions luí avoient fait connoítre qu'il s'étoit
trompé. 11 étoit revenu
a
la prelfer fur le
choix de l'undes concurrents;&jugeant par
fes réponfes, que milord G..... ne lui déplai–
foit point , il s étoit déterminé
a
precrentir le
pere de ce jeune feigneur fur une alliance
qui ne pouvoit fouftrir d'objeé\:ion. Cepen–
dant, brfqu'aprO.s avoir engagé cette affaire
affez loin, il avoit cru la combler de joie,
en luí apprennant le fucces de fon zele,
il
avoit été furpris de lui trouver autant d'em–
barras que de froideur. Il ne vouloit pas
difiimuler que dans l'incertitude ou il feroit
peut-ecre reíl:é plus long-temps , quelques
informations, qu'il ne devoitqu'au hafard,
avoient jeté du jour.•.
Un profond foupir & quelques larmes qui
font échappés ici
a
mifs Charlotee' Ont ar–
reté
íir
Charles au rnilieu de fon récic; mi–
lord
&
miladi
L.....
qui l'avoient érnuté juf–
.qu'alors en fouriant, ont pris un air grave.
Le doél:eur Barlet a baiífé les yeux ;
&
moi ,
je Cuis derneurée tremblante , fans ofer me
remuer fur ma chaife.
J'
appréhen<le, a repris
fo-
Charles, apres
,
llll
inomenc
de úlence , que
l'
effet n'
ait