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H1sT01RE
lu5.
á'...~elle
dit, que
je
vous déguife quelque
chofe que vous devriez favoir.
Puifque vous eres
íi
preífante, a-t-il répli–
qué , permettez que je vous demande s'il
y
a quelque e>hofe en effet que v0us me
déguiliez.
Mais vous-méme, a-t-elle demandé
a
fon
tour, croyez-vous que je vous déguife quel–
que chofe?
Vou·e embarras , chere fcrur ; !'alarme
que votJS avez paru
p~ei1dre
quelquefois
fur
des termes
&
des expreffions fort fimples,
pourroient faire juger.....
Faire juger•.. quoi
!
mon frere. Ayez
la
bontéde vous expliquer clairement.
.
Ah! Charlotte. Il la regardoir en fouriant,
d'un air un peu malicieux.
Je ne foutiens point cet
Ah
!
Charlotte,
&
cene maniere de me regarder. Vous vous
expliquerez, Mc:mlieur.
Et feriez-vous bien aife, ma fo:ur, que
cette affaire fUt éclaircie ?
Oui, Monlieur ;
&
je le demande.,
Ici ,
j'
avoue, chere Lucie , que , ne dou–
t:mt point de l'innocence de mifs Charlorre,
j'ai triomphé pour elle,
&
j'ai dit en moi–
méme, nous allons done trouver quelgue
fujet de reproche, dans ce frere qui poífede
tant de perfeélions réunies ! On a parlé de
former un tribunal, dont M. Granditfon
fot
d'abord exclu tour d'une voix.
M.i{s
Emilie
s'eíl: récufée d'elle-mé111e; & la modeftie du
doéteur Barlet lui faifoit fouhaiser aufii
de