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D U
C
H E V.
G
R A N D ! S S O N.
t.19
fait
raconter les principales circoníl:ances. Sa
honré lui a fait ajouter, que ce récit ravoit
-touché
íi
vivement, qu'en rejoignanr fir Har·
·grave, iln'avoitpas eupeu de peine
a
prendre
l'air civil qu'il avoir eu jufqu'alors avec lui.
Les trois amis luí ont demandé en grace ,
&
comme un morif pour
[e
rendre
a
toures
fes
volontés, d'erre d'un d!ner que
fu:
Hargravy
dotme, vers
la
fin du mois, dans
fa
belle mai·
fon
de la forer de \Vindford. Ils ont
forr
infiíl:é
for cette condition:
&
fü
Charlesy a con
fon
ti
d'
auranr plus volontiers, que , clevant partir
inceffamment
tous
trois pour le voyage qu'ils
fe
propofent, c'eíl:Ja derniere occafion qu'il
aura de les voir.
Ses
freurs
&
milord
L ....
ont marqué
~lors
beaucoup de curioGté pour les raifons
q'u'il
avoit appelées trilles,
&
qui
l'
ont ar–
reré
íi
long-temps
a
Cantorbery. Ce nom,
leur a-t-il dit, convient aux foins qui m'oc–
cupent ;
&
vous ne devez pas etre forpris
de me voir pendant quelques jours en babit
de deuil. Ses deux
f
reurs
l'
ont regardé avec
une vi:veinquiérude;
&
moi, qui fuis, comme
vous favez, la troiíieme, je n'ai pu manquer
d'en reffenrir aulfi.
On
lui a demandé imp<J–
tiemmenr fice denil regardoir route lafamille?
Non, ll-t-il répondu.
Il
eíl: queíl:ion d'un ami
fort
cher , qui éroir mala.:ie
a
Canrorbery,
&
que je viens d'y voir expirer.
M.
Danby ,
c'éroir
fon
nom, aprC:s un long .
(~jour
en
France,
m'i
le commerce l'avoit enrichi,
fe
!foyam une
fanté
forr
langi.ülfante,
avoit
F
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