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116

H

I

s

T

o

l

A E

vous eres d'ailleurs contente de

moi,

&

qu~

vous louez du moins ma fra.nchi[e: c'eíl: un

éloge que je crois mériter. Je Cuis charmée

que cene aimable dame défe[pere de vaincrc

rua prévention en faveur d'un autre; ce

{enriment eft digne d'elle

&

de fon fils. Je

ne ceJferai jamais de la refpell:er. Graces au

ciel,

cene affaire me paroít terminée.

Ma tante regrette l'incerritude ot't je [uis.

Mais ne m'a-t-elle pas dit elle-meme quefir

Charles Grandiífon étoit trop riche ,

po(–

[édoit rrop d'avanrages ,

&

que for ce

point

>

!1

étoit

>

par

rappo~t

a

nou~'

ce que

le

pubhc eft pour les períonnes pnvées? Je

J1e vois done rien'a regretter. Pourquoi le

rerme d'incertirude? Soyons cerrains,

&

tout

eft

fini. Ses fomrs en peuvent badiner , me

parler de qnelque heureux homme en Nor–

thampton-Shire, comme

íi

elles me difoienc,

vous ne devez point penfer

a

mon fi:ere ;

répéter que miladi Anne S..... eft une

rr~s.riche héritiere, ce qui eíl:me direen d'aurres

termes : quelle peut erre votre efpérance,

Henriette Byron? Rien ne me touche

Ji

J>eu. Ce monde n'eft qu'un paífage, un paf–

fage

fort

court , qui conduit

a

une meilleure

vie. Je ne m'en efforcerai pas moins de con–

tinuer ma courfo ,

&

peur-etre avec plus

d'empreífeme

nt, p

our arriver au tenne..

En un mm,

da.ns

les difpo!itions ou je

(ws,

il n'y a qu'un

hom

me au monde

a

qui je

puiffe défirer honnetement d'appartenir. Je

n'y

vois aucune apparence. Il ne me

refio