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1u.

HxsT011\1:

rois-je tombée

íi

bas dans leur efprit, dis-je

en moi-.meme, qu'elles me cruHent propre

a

devenir la femme du feul homme que je

méprife dans leur famille ,

&

cela parce que

je n'ai p

la fortune .de miladi Anne.....

?

Je faurai ce qu'elles penfent la deífus; &

quoiqu'

a

leur priere

j'

aie déclaré

a

M. Reves

que je demeurerois ioi plus long-temps que

je ne me l'étois propofé ' je retournerai

a

la ville auífaot qu'il fera poffible. Quelque

fieres qu'elles puiífent etre de leur nom)

ajoutois-je dans mon relfentiment, le nom

feul n'en impofe

pas

aux yeux d'Henriette

Byron. Je fuis auíli fiere qu'elles.

Sans leur fuire conno1tre ce qui

fe

palfoit

d.ti'

1s mon efpriqfai

foifi

le prernier moment

pou

rleurparlerde la déclaratio11 de leurcoufin.

Elles m'ont paru

fort

ohoquées.defahardielfe,

&

mifs Charlorte a juré de s'en expliquer

avec lui. Elle .S'étonne de cette préfomption.

A.

la vérité , malgré toutes les folies de

fa

jeunelfe , il lui refie de. fon grands biens;

mais c'eft, dit-elle, une confiance infup–

portable , <lans un homme de

{i

mauvaifes

mreurs, de

fe,

croire en droit d'afpirer......

a.

votre Henriette, chere Lucie. Ainíi pen–

fent d'elle mifs Charlotte Grandilfon

&

fa

freur , de quelque maniere que

vou~

en

peníiez vous-meme , dans un remps qm e_lt

celui de fon humiliation. C'efi alors que

JC

leur

ai

confelfé le deffein que

j'

avois de par–

tir

a

cene occaíion. Elles ont fait chercher

far le champ leur coufm;

&

l'explication