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DU CHEV. GRANDYS90N.

11.~

qu'elles Ol'lt eue avec lui, doit avoir&é fort

vive , pui[qu'il leur a promis de ne donner

jamais

fu

jet aux memes plaintes. Il leur a dit

qu'au fond

il

n'avoit pas une forre pallion

pour le mariage,

&

qu'il avoit long-temps

balancé avant que de

[e

détenniner

a

faire une

déclaration fi íérieufe; mais que fe croyant

menacé, néanmoins , de courber un jour

la

tere fous le joug, il avoit jugé qu'il ne trou–

veroit jamais de femme avec laquelle

il

pílt

efpérer plus de bonheur qu'avec moi.

Vous conclurez , ma chere ·, de la démar–

che de M. Grandiífon, qu'on n'a dans cette

famille aucune penfée d'une autre nature. Ce

qui me caufe pent-etre un peu plus de regret

que je n'en aurois autrement, c'efr gue je

vous vois

a

tous·tant d'efüme

&

d'affeéCion

pour le plus grand... oui , le plus grand des

hommes, parce qu'il efr le meilleur. Il eíl:

fort

heureux pour une jeune filie, que le

got!t de tous

[es

parems [e rencontre avec

le fien; mais il ne faut pas e[pérer l'impoffi–

ble. Je verrai bientot quel eíl: done le mé–

rite de cene miladí Anne. Si ma fortune.....

Réellemenr, ma chere, quand je Cerois la

premiere princeífe de la terre

~

je ne défi·

rerois pas d'autre homme, fi je pouvois

l'obtenir; malheureufement, je ne fuis que

pauvre Henriet te Byron

!

Depuis fomedi,,.

la comteífe de D..... a 'pris fans doute des

mefores qui n'apporreront plus de crouble

~¡;na

réfolution. C'en efl:

fait~

chere Lucie,,.

F

i