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je ne penferai jamais autrement.
Je~
ptús;
je ne dois,
&
par conféquent je ne veux pa$
donner ma main
a
qui quecefoitau monde.
tandis que je me fens dans le creur w1e pré
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férence déclarée pour un autre. Reconnoif–
fance, jufüce, vertu, décence, tout m'en
fair une loi que je ne violeraijamais.
Cependant, comme je ne vois pas une
ombre d'efpérance
>
j'ai éommencé
a
tenter
la conquere, dirai-je de mon inutile paf–
fion ? Hé bien, qu'on donne ce nom
a
mes
fontirnents ,
fi.
c'eíl: celui qui leur convient.
Un enfam en
amour
ne s'y trornperoit
pas,
vous favez que c'eíl: le reproche qu'onm'a
fait. Quoiqu inutile, parce qu'elle eíl: fans
eípérance, je ne rougirai pas de l'avouet.
N 'ai-je pas pour moi la raifon, la verru,
la
délicareífe ? Eíl:-ce la figure que j'aime,
fice que je fens e!l: de l'amour? Non, c'cfr
la honré, la générolité, la véritable
poli–
reffe , qui ont rriomphé de 1non ca:ur.
Q 'aurois-je done
a
rougir? C ependant je
.ne puis me
~éfendre
quelqnefois d'un peu
~e
honre.
Les deux fteurs me preffent roujours
do
leur lire pluíieurs endroits de mes lemes,
avant que je les faffe partir
pour le chareau
d~
Selby ; mais elles ont
la
générofi.réde
ne
pns fe
plaindre , lorfque je paffe for
quel~
ques lignes
,&
m t me fur des pages enrieres;
c.'
eíl: leur faire juger néanmoins que je
dilli–
Jnul~
quelque chofe. D'acco1:d: Elles
n~ ro~