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I

30

H

I

s

T

o

I R

l!

fouhaité de venir mourir dans

fa

patrie.

n

paffa de Calais

a

Douvres, il y a deux mois.

Mais

fa

maladie augmenta íi dangereufemenc.

qu'ayant été forcé de s'arreter

a

Cancor–

bery

,

dans

fa

route vers Londres

,

il

y

a

payé le dernier tribut de la nature. Son

corps doit avoir éré tranfporté cette nuir

a

la v11le

,

&

j'

ai donné des ordres pour les

préparatifs de

Ca

[épulrure, qui va m'occup–

per pendant deux ou trois jours. La forcune

de M. Danby éroir coníidérable; mais, en

me chargeant de roures fes affaires,

il

m'a

die qu'elles font en ordre. ' Son teftamenr

ne doit erre ouvert qu'apres l'enterremenr.

Il laiífe deux neveux

&

une niece, que je

lu;

ai propo[é de joindre

a

moi ' pour

l'exécurion de fes dernieres volonrés. I1

s'eíl: obfl:iné a le refufer. Sa vie fut un

jour attaquée par des affallins, qui n 'étoient

que les émilfaires de fon frere. J'eus le

honheur de la lui fauver

,

avec a{fez peu

de mérire,puifquej'avoisadéfendrela mienne,

qui étoit expo[ée au meme danger : mais

quoique fes neveux

&

fa niece n'aient point

eu part a cette noire entreprife

,

j'

apEré–

hende qu'il n'ait porté rrop loin fon re!fen–

timenrcontre leur pere,

&

fa

reconnoiffance

pour moi.

Mais ne convenez -vous pas, lui a die

mifs Charlotte, que nous avons un peu

de réferve

a

vous reprocher dans cette occa–

fion ? Vous avez fuit dix fois

le

voyage

de Cantorhery, fans nous dire un mor des