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s
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l!
fouhaité de venir mourir dans
fa
patrie.
n
paffa de Calais
a
Douvres, il y a deux mois.
Mais
fa
maladie augmenta íi dangereufemenc.
qu'ayant été forcé de s'arreter
a
Cancor–
bery
,
dans
fa
route vers Londres
,
il
y
a
payé le dernier tribut de la nature. Son
corps doit avoir éré tranfporté cette nuir
a
la v11le
,
&
j'
ai donné des ordres pour les
préparatifs de
Ca
[épulrure, qui va m'occup–
per pendant deux ou trois jours. La forcune
de M. Danby éroir coníidérable; mais, en
me chargeant de roures fes affaires,
il
m'a
die qu'elles font en ordre. ' Son teftamenr
ne doit erre ouvert qu'apres l'enterremenr.
Il laiífe deux neveux
&
une niece, que je
lu;
ai propo[é de joindre
a
moi ' pour
l'exécurion de fes dernieres volonrés. I1
s'eíl: obfl:iné a le refufer. Sa vie fut un
jour attaquée par des affallins, qui n 'étoient
que les émilfaires de fon frere. J'eus le
honheur de la lui fauver
,
avec a{fez peu
de mérire,puifquej'avoisadéfendrela mienne,
qui étoit expo[ée au meme danger : mais
quoique fes neveux
&
fa niece n'aient point
eu part a cette noire entreprife
,
j'
apEré–
hende qu'il n'ait porté rrop loin fon re!fen–
timenrcontre leur pere,
&
fa
reconnoiffance
pour moi.
Mais ne convenez -vous pas, lui a die
mifs Charlotte, que nous avons un peu
de réferve
a
vous reprocher dans cette occa–
fion ? Vous avez fuit dix fois
le
voyage
de Cantorhery, fans nous dire un mor des