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C'HEV.
GRANDlSSON.
'llJ
trouveroút jamais de baífeífe , ma
.cl:ier~
Lucie.
Fort bien. Miladi Anne S... a faitici
fa
vift...
re, &vientde partir. C'efl: une perfonnc
fort
agréable. Je ne puis l<lr reiufer cette
ju~1ce;
&
li
elle étoitatwellementmiladi Grandrlfon)
je erais que je pourrois la refpeél:er. Je le
erois fans doure. Mais, chere Lucie! que
j'
étois
heureufe avant mon vorage de Loncl.res·!
011
s'eíl: long - temps entretenu de
Gr
Cl.iades. Miladi Anne n'a pas fait dif6culré
d'avouer qu'e.lle le regairde <?.omme le plus
bel homme qu'elle ait vu de
fa
vie. Elle ell
amoureufe, dit-elle, de fon excellent carac–
tere. Elle ne .va 1:rnlle part ou elle n'entende
fon éloge. L'affaire de
fü
Hargrave, dont
elle avoit entendu pader, lui
-a
donné occa–
fton de me faire mille compliments.
Elle a
meme ajouté' qu'ayant appris que j'érois
a
Coln,ebroke, l'efpéranoe de me voir avoit
.eu beaucoup de part
a
fa
viíite. Je crois lui
avoir entenctu dire
a
l'oreille
de~nifs
Gran–
diífon, que j'étoisla plus jolie
crlature
qu'elle
eut jamais vue. C'eíl: le renne dont elle .s'eíl:
fenrie. Nous
fo1111nes
tomes des créatures,
je n'en difconviens pas: mais je vous avoue
-que ce mor ne m'a jamais paru
fi
choquant
que dans la bouche de miladi Anne.
On m'apporte
a
oe moment la lettre de
ma rante, fur ce qui s'ef.l: paJfé enrr'elle
&
la
comtelfe de D... Ainli, chere & bonne
comreffe, vous etes 'partie
fort
chagrine
!
fen
fuis
aft1igée. Mais ma
cante
m';tífure que
F
~