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DU CHEV. GRANDISSON.

117

Lucie

!

il eíl: trop plein de ce qu'il

fe

doit

>

&

de ce qu'il doit

~mili

al'

éclat de

fa

fonune.

Que puis-je dire

?

Je fais néanmoins qui

fe–

roit fon érude de le rendre heureux.... Grace

>

gi:ace , mon cher onde

!

ou plutot Lucie

>

paffez abfolumenr fur cette ligne.

Sir .Charles , huit mois apres la more de

ton pere, donna de

fa

propre main mifs Ca-

roline a milord L ...... Elle partir avec

fon.

mari pour l'Ecoífe , ou elle a joui pendant

guelque remps de l'adnúration

&

des caref–

fes de

fa

nouvelle famille. Quel bonhew- pour '

moi, ctue

la

nouvelle de leur retour ait con–

duit íir Charles

&

mifs Charlotte a Colne–

broke, poqr

y

difpofer tour

a

leur récep–

tion

·!

Dans leur voyage d' Ecoffe,

íir

Charles les

accompagna jufqu'a Yorck, ou il paífa quel–

ques jours chez

fa

rante Eléonore Grandif–

fop, qui mene une vie privée dans le célibar.

Ce qu'elle avoit appris de fes grari;des quali–

tés , par les lemes de fes freurs , luí donnoit

une vive irnpatience devoir un ficher neveu.

<;ombien d'autres récits n'ai-je pasa vous

faire de cet homme

étramfe

?

car il faut que

je lui donne des noms au11i étranges que lui.

J'

ai demandé i'hiftoire du doél:eur Barlet; les

deux freurs m'ont répondu que ne la fachant

point entiérement

~

elles me renvoyoient au

Joél:eur méme. Cependant elles croienr en

fovoir aífez, pour le refpeél:er comme le plus

fage

&

le plus vertueux des hommes. E.Hes

fO'f}.t

perfu'ldée~

qu'il cpunoit

toITT

les fecrets