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HtS'l"Of!l!
,, des fceurs, puifque nous devons nous
tenit
,, lieu des chers parenrs
qui
nous manquenr.
,, Ne confidérez d'ailleurs en
moi
que le •11i–
,, iiiíl:re d'une volonré qui devoit s'e
xpliquet
,, par un 'teframent,
&
qui
l'
auroit
fa.irfans _
,, doute,
íi
le temps l'eur permis.
Ma íirua–
,, tion eíl: plus aifée que je ne m'y éroisatten–
,, du;
&
plus ,
j'
ofe
Je
di
re ,
par
les
arrange–
,, ments que
j'
ai pris depuis 111011 rerour, que
,, mon pere ne re l'imaginoit lui-rnéme. Je
,, ne pouvois faire n10ins pour vous, puifque
"j'ai pu ce que j'ai fait. Vou3 ne favez pas
,, combien vous m'oblige!'ez ,
íi
v'Ot;S ne me
"parlez jamais d'autre recon11oiífance gue
,, Cíe celle que je veux rnériter par füOn affec–
,, tion. Et pennertez que je voqs le repré–
,, fente ; me faire trop com10Ítre que vous
,, ne regardez pas ce que
j'
ai fait comme un
·~
devoir, ce ne feroit point agir avec la
dig–
,, 1iité qui com·ient
a
rnes fceurs " •
Oh
!
chere Lucie
1
priez ma rante de me
faire préparer mon apparrernent au chatean
de Selby. ll eíl: impoílible -de vivre dans le
,torrent de gloire qui rayonne antour de cet
admirable mortel
!
Mais, pour fe fourenir,
il femble qu'on peur lui trouver un
dt:fuut.
11
l'avoue lui-meme. Cependant
fon
aveu ne
le jufüfie-r-il pas
?
Oh
!
non
!
car il ne pa-;–
ro1t point qa'il ·penfe
a
s'en corriger. Ce db
faut .
eíl:
l'
orgueil' :. ne remarquez-vous pas
quelle idée il atta.che quelquefois
a
km nom,
&
de que! ton
il
parle de la dignité qui con–
vient
a
fes fo:urs
?
quelle fierté
!
o
chere