DU
CHl!V.
Gl\.AN?IISSON.
Üf
.,
erre digne de vous. Quel que foit ceiui
[ur
Jeque! vous ferez tomber votre choix,
" je
l'
embrafferai avec taus les
f
entiments
.,
d'un frere '"
CH
Al\. LE S '(; R A N DI SS O N.
L'aae éroit pour la meme
fo
mme qu'il
avoit donnée
a
mifs Caroline,
&
porroic in–
téret jufqu'au mariage de Charlorre , qui de–
voic alors la toucher comme fa fceur. Elles
fe
féliciterent toutes deme avec des hrmes
de tendreffe
&
de joie. Caroline trouva
fon
frere ; mais , en approchant de lui , elle
ne put prononcer un mot du remerdment
qu'elleavoit médiré.E.lle prit famain, qu'elle
ferra
long-temps contre fes levres, en le
bé–
nitfant de creur , mais fans retrouver la
for–
ce d'exprimer autrement
fa
reconnoiífance.
Dans le temES qu'il l'embraífoit
&
qu'il la
prioit de s'a.Heoir, Charlotee entra pour fe
hvrer aux tranfports des memes fentiments.
11
la plac¡:a pres de fa
fa=ur;
&
tirant un fau–
teuil, fur lequel
il
s'afiit vis-a-vis d'elles,
il
leur prit une main
a
chacune'
&
leur tint ce
difcours
a
voix baffe' comme s'il eut appré–
hendé d'erre enrendu par d'autre témoin de
fes bie1o1faits
? "
Vous eres trap fenlibles,
" mes cheres
f
ceur~
a
ces juíl:es témoigna–
" ges de la cendreue d'un frere.
Il
a plu au
., ciel de nous enlever les refpeélables per–
" formes
a
qui nous devons le jour. Nous
-. fommei entre
nous
plus que
des &eres
l!C