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DU

CHEV~

GRA•NDI"S'SON.

12,f

pres amis,

il eíl

: fujet

a

des erreurs d'un

autre oi;dre.

11.fe

met

fort

proprement:

il

fe

'

donne pou

r un d

es inventeurs de nos nou:-1

velles modes; mai1ron lui accorde du moins

d'erre un des premiers

a

les fuivre. Il ne.

manque point une aífemblée, ni un fpeé\:a–

cle.

C'

eíl: luí qui regle le goúr du rhéárre ,

il

danfe,

il

chante, il rir d'aífez bonne grace;

trois qualités dont Hconviemqu'.il fait gloire :;

<:ependant ce n'eíl: pas le bon fens qui lui man–

que: mais 11

y

.a peu d'apparence qu'il penfe

0amais

a

le cultiver, puifqu'il paro1t embar-'

raífé lorfqu'il arrive

a

íir Charles de lui re-

procher quelque

légéreré , ne fút-ce que:

d'un coup d'ceil. Il rougit alors, il prend un

air

contraint ; fes yeux

&

le mouvement de.

fes levres femblent

d~nander

k1

faveur de–

l'aífem,blée. Un fourire forcf, fait entendre

'lu'il tourneroit

l'

aventure en plaifanterie,

s il croyoitqu'elledút lui nuire dans

l'

opinion

de- ceux qu'il voitautóur de lui; mais tous fes

mouvements font conno1rre qu'ilfent la fupé–

rioriré de celui dont il craint

íi

v.ivem

ent les

rnoindres cenfures. Quel mari que M;

Gr.an

diífon, pour une femrne qui auroit l'a

me fu

périeure

a

lafienne

!

Qu'il lui foroit payer ché–

rement cet avantage par fes artificieux dé–

dains

!

Mais il

fe

fait honneur d'avoir évité

jufqu'aujourd'hui les

cha!~1es

conjugales.

Je

crois , malheureufement pour notre patrie

commun~,

qu'elle a beaucoup plus de ces

ennemis du mariage , qu'iJ l1'y en avoit H

y

a peu d'années;

&

i¡,:if

«nfibl~;nent

leur nom-

F ;