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croire qu'il s'eíl:ahufédans fes réflexions,
jufqu'a
fe figuret que le mariage fero.i:t
un~
répararion pour fon injuíHce ;
&
je veux mé
fiet
a
fon houneut, fuivi d'un feul valer, qu·
~
promenera devant
fa
pórre, fans
y
entrer? qué
pour recevoir mes ordres apres ma viíite.Mo1i
épée fera ma feule efcorre, non que je m'at–
tende d'avoir occaíion de la rirer, rhais pout
ne pas donner lieu de croire qne j'aie
du
mi
sureré
a
l'impuiífance de me défendre. Et
je
vous prie,M. Bageuhall, foyez préfenr
a
cetté
.entrevue; préfent, vous
&
tous
fes
amis>
aa
nombre qui lui conviendra.
Je vous avoue , ma chere Lucíe, que
lorf–
que M. Reves eíl: arrivé
a
cet endroir de foti
récit, la refpiration
m'a
manqué.
M. Bagénhall parut furpris ,
&
demandá
auffit8t
a
fo:
Chatles , s'íl parloit fétieuf
e'–
menr. Je ferois faché, répondir-il, de paífer
pour
un téméraire. Sir Hargrave me
me<–
nace; je n'éviterai jamais ceux qui ofeht
me menacer. Vous m'avez fait eiírendre,,
Moníieur , que je n'ai pas droitd'exiger
m1
procédé noble ,
fi
je ne confens point
a
le
voir avec des inrenrions meutrrieres
:
jé
répere encare que je ne verrai jamais
per–
foune avec cétte intention, quoique j'aie
raifon de me fier auta11t
a
mon bras
qn'a
h
juíl:ice de ma caufe. Si
l'
on penfe
a
des voies
laches, je ne
[uis
pas
plus en sureré conrre
un aífaffin , dans mon lit,. que dans
Ja
mai–
fon de
ftr
Hargrave. Celui qui refu[e un
appel.) doit faiie connoitre
a
celuí qui l'ett-
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