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HISTOIRI!
v01e, qu'il a
~'autres
motifs que
la
crainte
pour le refufer. Je veux metrre
l~honneur
de fir Hargrave
a
l'épreuve. Vous luí direz,
Monfieur,que je porrerai
fon
loin la patience)
mais que , fUr-il un prince , je ne fouffi:e
pas l'infulre.
M. Bagenhall encore plus furpris, lui
demanda s'il étoit réfolu en effet... Oui, Mon–
fieur , interrompit
fir
Charles. Je vois que
pour fatisfaire
fir
Hargrave
, il faut une
démarche extraordinaire;
&
ti.jen'apprends
P.Oint aujourd'hui qu'il s'y oppofe , je ferai
demain chez luí
a
dix heures du matin.
Ce récit, ma chere , me fait encore trem–
bler en l'écrivant.
Sir Charles
<lit
alors
a
M. Reves : vous me
perdrez, Monlieur,
s'il
vous
éch~pe
un mor
de tout ce que vous avez entendu, meme
avecMad. Reves. Moncoufin demanda qu'il
luí fUt du moins permis de l'accompagner
chez
fu:
Hargrave. Non, répondit
fir
Charles.
Vous prévoyez done du danger
J
reprit
M. Reves.
~n,
non, répliqua mon glorieux
libérateur: Je dis qu'il faur faire quelque
chofe en faveur de
íir
Hargrave. 11
fo
croit
mépri(é. Je veux lui donner la fatisfaétion
de condure
a
fon avantage, que je n'
ai
poi
ne
de mépris pour un homme avec
lequ~I
fen
ufe avec cette confiance. Allez rejoindre la
compagnie, M. Reves,
&
que perfonne ne
fach.e le fu jet de votre abfence
&
delamienne.
Je vous
ai
dit, ma chere, quelle différence
j'avois remarquée fur le vifage de l'un
&
de