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íion; mais
a
m'en a fauvé une part>ie)
en
me conduifant fur un faureuil
&
¡'
alfeyant
pres de moi.
M. Reves ayant témoigné auffitt>t
l'im~
-patience qu'il'avoit de l'entendre, il nous a
dit que
la,
converfation avoit eré
fi·
longue
&
{¡
variée
>
qu'il ne pouvoit
fe
fier
a
fa
mémoire ; mais que fans
l'
en avoir averti ,
.,M. Bagenball avoit engagé·
fir
Hargrave
a
.placer fon écrivain dans un cabinet, d'ou
.ii
pouvoit tout entendre ; qu'on lui avoit
·promis une copie de la relation,
&
qu'il me
·l'enverroit volontiers, íi je le défirois. Mais
;que penfera ml[s Byron
,
a-t-il ajouté , d'un
compromis quí s'eíl: fait
a
fes dépens? Je lui
-ai répondu que je donnois les mains
,
fans
exception ,
a
tout ce que
fir
Charles avoit
füpulé pour moi. Il feroit cruel, a-t-il repris,
de tenir une dame en fuf.J;ens. Sir Hargrave,
·Mademoifelle, éíl: réfolu de vous voir. Eres–
-vous difpofée
a
¡;ecevoir
fa
viíite? Je fuivrai
vorre confeil , ai-je répliqué. Il a proteíté
·qu'il ne ro'en donneroit point. Vous fuivrez
-votre inclination , m'a-t-il dit. M. Reves a
la
liberté d'admettre ou de refufer ceux qui
[e préfentent
a
fa
porte. C'eíl: ce que
j'ai
dé–
da.rénettement
a
íir Hargrave. Mais je
l'
ai
_lailfédans·,la réfolution de vous voir. Son
deífein eíl: de fe conduire civilement. Je ferois
fo~pris
qu'il ne commenc;at point par vous
-demander pardon. Cependant íi vous aviez
la
moindre c,rainte' je ferai pret
a
vous rén–
dre mes devoiq au
momen~
qu'il arrivera.