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'136

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o

I R

'E

íion; mais

a

m'en a fauvé une part>ie)

en

me conduifant fur un faureuil

&

¡'

alfeyant

pres de moi.

M. Reves ayant témoigné auffitt>t

l'im~

-patience qu'il'avoit de l'entendre, il nous a

dit que

la,

converfation avoit eré

fi·

longue

&

variée

>

qu'il ne pouvoit

fe

fier

a

fa

mémoire ; mais que fans

l'

en avoir averti ,

.,M. Bagenball avoit engagé·

fir

Hargrave

a

.placer fon écrivain dans un cabinet, d'ou

.ii

pouvoit tout entendre ; qu'on lui avoit

·promis une copie de la relation,

&

qu'il me

·l'enverroit volontiers, íi je le défirois. Mais

;que penfera ml[s Byron

,

a-t-il ajouté , d'un

compromis quí s'eíl: fait

a

fes dépens? Je lui

-ai répondu que je donnois les mains

,

fans

exception ,

a

tout ce que

fir

Charles avoit

füpulé pour moi. Il feroit cruel, a-t-il repris,

de tenir une dame en fuf.J;ens. Sir Hargrave,

·Mademoifelle, éíl: réfolu de vous voir. Eres–

-vous difpofée

a

¡;ecevoir

fa

viíite? Je fuivrai

vorre confeil , ai-je répliqué. Il a proteíté

·qu'il ne ro'en donneroit point. Vous fuivrez

-votre inclination , m'a-t-il dit. M. Reves a

la

liberté d'admettre ou de refufer ceux qui

[e pr

éfentent

a

fa

porte. C'eíl: ce que

j'ai

dé–

da.ré

nettement

a

íir Hargrave. Mais je

l'

ai

_lailfé

dans·,la réfolution de vous voir. Son

deífein eíl: de fe conduire civilement. Je ferois

fo~pris

qu'il ne commenc;at point par vous

-demander pardon. Cependant íi vous aviez

la

moindre c,rainte' je ferai pret

a

vous rén–

dre mes devoiq au

momen~

qu'il arrivera.