Previous Page  339 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 339 / 408 Next Page
Page Background

• DU CHEV. GRANDISSON'.

rl:j.t

( -

Sir CM

M. Merceda. 11 me femble que

ce nom ne m'eíl: pas inconnu. Ne me

trou~

vez-o.vous pas bien libre ,

[u:

Har~rave

, .de

m~re

invité moi-meme

a

déjeuner avec

vous?

Sir

Harg.

Oui , pard..•

&

ce n'eíl pas la

premiere liberté que vous ayez prife avec

moi. Etes-vous accompagné de quelqu'un

>

Moníieur? Vous pouvez le faire enrrer.

·

·

'Sir Cli.

Je n'ai perfonne, Monfiew·.

Sir Harg.

Ces trois meffieurs font mes

2tllis. Ils font gens d'honneur.

Sir

Cli.

Je les erais tels. J'ai cette opinion

. de tour le monde, ju[qu'a ce qu'

011

me donne

raifon de penCer aurrement.

·

Sir Harg.

Mais ne vous figurez pas qu'ils

foient ici pour

vous

intimider.

Sir

Clz.

M'intimider,

fu-

Hargrave.! On ne

m'intimide point aifément. Ces mellieurs,

dites-vous , font vos amis ; je viens dans la

vue d'augmenter ,

&

non de diminuer le

nombre de vos amis.

Sir Harg.

Qu'entends-je? Quoi !celui qui

m'a dérobé le feul bien que

j'

eíl:imois au

monde

!

Celui qui , par les cruefs avantages

qu'il a pris for moi, m'a ravi une femme

ávec laquelle je ferois heureux aujourd'hui

>

&

qui me refufe néanmoim la fatis faél:ion

qui convient, Moníieur , entre gens

d'hon~

neun Mais j'efpere que vous eres venu..•

Sir Cit..

Pour déjeúner avec vous , fir

Hargrave. Ne vous échauffez poiut. Je

fuis