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.,U C'Hl!V.

<!

;n.AN:

DIS9t'H(.

1.fY

ivez votré épée , M

onfieu

r , fuites.:mo

i la

grace de defcendre un mornent avec moi

dans mon jardin, vous

&

moi feulement.

Mes amis ne quitreront point cette cham–

bre,

&

poun:ont, s'ils le veu1eat, nous re–

garder par la fenetre. Si vous combez , tous

les défagréments de

l'

aventure feront pour

· moi, qui aurai tué un homme dans ma

maifon ;

&

fi c'eíl: moi qui tombe, vous·

aurez le témoignage de mes amis pour von&

jullifier~

,

Sir C!z.

Je me leve auffi, Moníieur, mais

e'eíl: pour vous offi:ir ma main. Si vous me

voulez du mal; je ne vous en fouhaite au–

oun. L'offi:e , que je vous fais , ne doit pas

erre refufée deux fois. Je m'ltois invité

a

déjeuner avec vous , mais vous ferez le

ma!tre de ve¡1ir díner chez moi , vous

&

vns amis. Le temps que je m'étois propofé

d.e paífer ici ( en regardant

fa

montre ) , eft ·

pret d'expirer.

M. Jordan.

Sa tranquillité me confond.

Quelle force dans cene 'ame

!

Le diable m'em–

porte ,

fu:

H argrave , fi vous ne devez

cher~

cher .<\luelque voie d' accommodement aveq

un adverfaire fi noble.

M.

Merceda.

U

me gagne aulfi. Je me

donne au diable'

{i

je ne préférois l'amirié

de

fir

Charles Grandüfon

a

celle du plus

grand prince du monde.

M. Bag.

Je vous

l'

avois die, Melli

eurs,

il a·

fair les méines impreffions for moi ,

d.ms

les

cleuxpremiers enrretiens que

j'

ai eus

avec

lui.

..

G

i.