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CHJ!'V.
~JllAN?lI'!'50N.-
t·-t.r
f.ike , fü10n avec imp1rnité ,
du
moins avec
d'auran' p-lus desu1'eté, qu'iLpcmrroit comp–
ter que je ne le ruerois pas, s'il m'étoit pof–
fibfe
de l'éviter. Je
fais
badiner avec mes
annes, M1e1,fieur; c'efi: un mérite que j.'ofo
núuribuer; mais je ne me ferai jamais
m1
badh1age
de·
la vie d'ún homme, ni de
la.
mienne.
Sir. Harg,.
.Au diable votre fang-fi:oid
>.
M-onGeur. Je ne puis fou.renir.•..
Sir Ch.
Parlez mieuX'. de ce
qui
fait votre
rore
té,
fir
Hargrave.
·
M. Jordtm,
Au fond ,
fir
Charles, voila
des airs de fupérioriré q:ue je
ne
pourrois
iupporter.
Sir C!t.
C'eíl: plus que
des
airs,
M.
Jordarr.
Celui qui eíl: capable de vouloir juftifier une
violence
par
u11e autre , donne Cur
foi
une
fupériorité réeUe... Que
íir
Hargrave .re–
connoiffe fa faute ; je
hu
en ouvre la voie
par fes moyens les plus honorables qti'il
puiffe défirer apres l'-avoir commifo,
&
je
lui
offi-e ma main.
Sir Harg.
Damnable infulte
!·
Quoi! je
m'entendrai reprocher des fautes par celui
qui m'a fuit
faut~r
les dents fans la moindre
provocation ,
&
qui m'a mis dans un état....
Vous eres témoins , Meiliew:s... Et
vous
mo
demandez de la patience
·!
·sir
C!z.
Mon deífein n'a pas étéde vota
caufer aucuil des
1
maux dont
vous
vous
plajgnez. Je n'ai pas tiré l'épée pour vous
rendre nn aoup qui ne·m'a touché que
légé<-,
Tome.-11.
G