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140

H

r s

T

o r

R E.

-

dites-lui de me fuivre au jardin. De par tou§

les diables, il en prendra un.

Non,

non

i

a dir M. Merceda, dont

j'

ai d'autant mieux

diíl:ingué la voix , qu'il eíl: frranger ; non ,

non, ce n'eíl: point par-la qu'il faut com–

rnencer. Une autre voix que

j'ai

reconnue

p~ur

celle de M. Jordan, a dit:

fir

Hargrave,

écoutonsd'abord ce qu'un

íi

galant homme

peur dire en fa faveur. Les occaúons naitront

enfoite. M. Bagenhall, dont

la

voix m'efr

familiere' adir qu'il vouloit erre damné' s'il

fouffroit que

íir

Charles perd1t un cheveu

dans cette vifüe. Que le diable vous empone

, tous, a dit

fir

Hargrave : quel reproche

ai-je

a

crair:dre' lox:fque je

lui

offie le choix des–

pill:olets

?

Quoi

!

dans votre propre jardin?

a

repris M. Merceda.

L'

aventure

feroit

jolie

a

raconter. Le diable s'en melera, s'il re..,

fufe

a

préfent de vous doJ)ner ' dans quel-:

qu'aune lieu

~

la

fatisfaaion d'un hommc

d'honneur.

Qu'on le faffe done enrrer , a dit íir

Har–

r;rave ,

&

que le ciel le confonde

!

Alors

j'ai vu, par un pe.tit trou de la cloifon ,

fir

Lharles qui entroit,

&

do111t

l'

air m'a parú

fon

tranquille.

Il

étoit en habit noir, l'épée

au coté. La converfation a commencé auilitbt

dans

l'

ordre fuivanr.

_ ·

Sir Charles.

Vorre ferviteur,

fo:

Hargrave. ·

MeíI!eurs, vorre ferviteur.

M. Bagenlrall.

On eíl: le vorre, lir Charles.

Vous eres homme de parole. M. Jordan,

~.

Merceda,, c'eft

Charles

Grandiífon.