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r s
T
o r
R E.
-
dites-lui de me fuivre au jardin. De par tou§
les diables, il en prendra un.
Non,
non
i
a dir M. Merceda, dont
j'
ai d'autant mieux
diíl:ingué la voix , qu'il eíl: frranger ; non ,
non, ce n'eíl: point par-la qu'il faut com–
rnencer. Une autre voix que
j'ai
reconnue
p~ur
celle de M. Jordan, a dit:
fir
Hargrave,
écoutonsd'abord ce qu'un
íi
galant homme
peur dire en fa faveur. Les occaúons naitront
enfoite. M. Bagenhall, dont
la
voix m'efr
familiere' adir qu'il vouloit erre damné' s'il
fouffroit que
íir
Charles perd1t un cheveu
dans cette vifüe. Que le diable vous empone
, tous, a dit
fir
Hargrave : quel reproche
ai-je
a
crair:dre' lox:fque je
lui
offie le choix des–
pill:olets
?
Quoi
!
dans votre propre jardin?
a
repris M. Merceda.
L'
aventure
feroit
jolie
a
raconter. Le diable s'en melera, s'il re..,
fufe
a
préfent de vous doJ)ner ' dans quel-:
qu'aune lieu
~
la
fatisfaaion d'un hommc
d'honneur.
Qu'on le faffe done enrrer , a dit íir
Har–
r;rave ,
&
que le ciel le confonde
!
Alors
j'ai vu, par un pe.tit trou de la cloifon ,
fir
Lharles qui entroit,
&
do111t
l'
air m'a parú
fon
tranquille.
Il
étoit en habit noir, l'épée
au coté. La converfation a commencé auilitbt
dans
l'
ordre fuivanr.
_ ·
Sir Charles.
Vorre ferviteur,
fo:
Hargrave. ·
MeíI!eurs, vorre ferviteur.
M. Bagenlrall.
On eíl: le vorre, lir Charles.
Vous eres homme de parole. M. Jordan,
~.
Merceda,, c'eft
fü
Charles
Grandiífon.