DU
~HEV.
Gn.AN,DISSON.
t; ;t
Quatre minutes fu
ffifent pour m'envoyer
vos ordres.
_
M. Reves
1'
a remercié de cette offre; mais
eh
faifant entendre qu'il ne croyoit pas avoir
befoin de fecoun dans
fa
maifon. Peut-étre
auroit-il pu fe difpenfer de cette réponfe,
quoiqu'il n'ait ríen mis que de
fort
civil dans
· fes termes. Sir Charles s'eíl: excufé honnéte•
ment fur la nature d_es circonflances,
~
rious
a quittés peu apres. Comme je fuis tran–
quille a préfent pour mon bienfaireur ,
&
que je ne vois ríen a craindre de la vifire de íir
Hargrave ,
il
ne me reíl:e , ma chere Lucie ,
qu'a faire partir la lerrre.
L E T T R E X X X I I I.
Mifs BY
R
o
N
,
a
M{fs S
B LB
r.
Vcndcedi , 3 Mars ,
li.
111idi,
No u s f'avons re<;ue, cette relation qui
s'efr fait atte.ñdre avec tant d'imparience.
Qu'avez-vous penfé , ma chere , de l'inrré–
pide vifüe de
fu-
Charles? Je vous avoue que
je
1'
aurois nommé térnéraire ,
fi
je
1'
avois ftie ,
comrne M. Reves, avant que l'événement
I'eut juíl:ifiée;
&
j'aurois propofé d'en·voyer
la garde
a
Cavendish-Square, ou de prendre
quelques mefures pour éclaircir des obfcu–
rités Gternbles, for-tout lorfque trpis heures
~ne
commencé
a
s~approcher.