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Si cet odieµx Ha1'grave pouvoit forcir
·une fois de
nía
·tete _, je fatisrerois ma, eurio–
Íltéfot
mílle
€"hofé's <¡iue je fuis ?mpatiente
de
·favoír.
·
'
. '
'Mifa Jervín s'eíl: conduite avec beaucoup
·ne difcrétion. Avec quel plaiíir paroñ-elle
f
ufpendue
a
chaque mot qui
fon
des levres
'de
fon
tuteur
1
.
Ai;naole fille
!
Que je
la
j:Jlaindrois
~
Ú
fa
reconnoiffiince }Jour un tel
bienfaiteur la c011duifoit ·, infeniiblemerit
a
l'amóur
!
Réelleíñ'ent j'ai pitié de tous ceux
qui aiment fans ef.'pérance. N .e {ecouez
pas
la
tete, mon cher onde. N'ai-je pas-toujours
parlé avec compaffion de M. Orme
&
de
·M.
Fouler
1
Vous en eres témoín , ' chere
Lucie.
i
-
.
·
.
Mi[s
Jervin eíl: uoujours prere
a
four>ire
~
'mais ce n'eft pas ur\
fourir~
vague &puérile;
011
y
remarque des.
aiílli~~ións
&
de
l'in–
telligence. Au' fond , elle pade peu;
l
0n
n~
clit rien qu'elle
n~écoute
avec attention: d'ou
)e conclus qu'elle a beaucoup de prudence
pour
fon
age.
.
Je croyois avoír épuifé
l'
arride des hom–
·mes ; mais il me refi:é quelque chofe
a
dire
'de M. Grandiífon, qwe je n'ai fait que nom·
.x:ner, quoiqu'a fes propres yeux il:ne
ffü
ras
aífurément le dernier de nos convives.
e
ell:
un homme de taille moyenne , qui n'a den
·de beau pour moi, mais qui approche
í1ífe~
, du bel homme, pout mériter qu'on lui par–
donne d'avoir cette opinion de_lur , for-tout
lorfque , fpivant le témoignage
de
fes
-pro':..