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liqueurs?
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dans l'enrretien qu'ils ont eon.;
tinué d'avoir avec l'hbte , ils ont
fo
de luí
qpe cette maifon
~íl:
occupée , depuis pres
d un an , par des gens de
fort
bonne répu–
ration ; que. la famille eíl: cornpofée d'une
'1euve, qui fe nornme
.Auberry,
de
fon
fil$
. &
de deux filles ;
&
que le fils , agé d'en–
viren trente ans ) exerce un office a
la
· douane • d'ot1 il ne viene que le famedi au
foir , pour s'en rerourner le lundi matin.
Mais , leur a dit le cabaretrer, en s'interrom·
pant ,
il
eíl: arrivé cette nuit une biz¡rrre
aventure , qui m'a fort alarmé.
11 a fait d'abord quelque difficulté d'ache·
vyr-, parce qu'il n'aimoit pas, a-t-il dit,
a
fe méler des affaires d'autrui. Mais a la fin
il
leur a raé:oncé que vers f:x heures du
anatin , il avoir été réveillé par le bruit,
&
qu'ayant mis la tere .
a
la fenetre ,
il
avoit
apperc;:_u
a
la
porte de madame Auberry un
carroíie
a
fix chevaux ,
&
trois ou quatre
hommes
a
cheval ; qu'il s'étoit habillé,
&
qu'il avoit ouven la fienne ; mais que les
cochers
&
les laquais avoient été fi réfer·
vés, qu'ils ne s'étoient point approchés de
fa
maifon : fobriété rare , a-t-il die pour
des
gens de livrée,
&
qui n'avoit fervi qu'a ren–
dre
fa
curiofité plus vive ; que vers fept
heures, une des filles de la veuve étoit venue
a
la porte avec une chandelle
a
la main'
&
qu'elle avoit die au cocher de ranger
~
voiture auffi pres qu'il pourroit de
la
ml!l–
fon ;
qu~
trois minutes apres
il
avoit vu
pa,