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trf~

t-11sTorn.J!

prenant la lanterne des porteurs

,

ne leut

a laiifé que la foible lumiere de quelques

étoiles pour fe conduíte. Alors

la

pauvre

infortunée a pouífé un crí

fi

pitoyable, que

Macpherfon prétend en avoir éré pénérré

jufqu'au fond du ca:ur; mais

il

n'en a pas

rnoins

foivi

\l\1

ilfon, qui s'efl: applaudi

d

ar–

river 11u pot;t, ce font fes termes,

&

qui

l'a

conduit par

m1

chemin détourné, le long

des mtus d'unjardin. Un des trois hommes,

qui avoit pris le devant,

s'

efl: haré

d'

ouvrir

une porte de derriere ,

&

la tenue de la

main. La chaife

y

efr enrrée ;

&

pendant

qu'elle a traverfé le jardin , jufqu'a la

mai–

fon

a

laquelle il paroiífoit appartenir, notre

m alheureufe Miís a ceífé de fe faire en–

cendre.

On n'en

a

que trop connu la raifon, lorf–

que les porteurs {e iont arretés : elle s'étoit

évanouie. Deux femmes , appellées par

l'homme en manreau, font venues la fecourir

avec de grandes apparences de tendrelfe.

F.lles ont dit quelques mots d'admiration

fur

fa

beauré , avec des marques aíf

ez

vives

d'intérer ; comme

{i

leur crainte eut

été

qu'il ne ffit trop rnrd pour eipérer quelque

chofe de leurs foins. L'homrne en manreau

a

paru troublé. Wilfon

eíl:

entré dans la

roai–

fon, avec ceuxqui ont tliJporté cene chere

créature; mais

il

efr bientot revenu aux por–

teurs,

qui

l'ont vu recevoir beaucoup de

fé–

licitations

&

de careífes de l'hornme en

man–

teau.

Il

leur a ·mis

a

chacun

leur

guinée

dan$