!>U CHEV. GJ\.AND!SSON.
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Mademoifelle, nous fommes tour
a
l'heure
au logis. Ils ont continué Ieur marche,
e11~
avouant qu'ikavoient manqué le chemin,
&
feignant tous deux de
fe
reconno1tre.........
~
Elle n'a penfé qu'alors
a
rirer les rid:eaux ;
&
dans le meme·iníl:ant ils lui ont entendu dire:–
Ciel
!
protege-moi. Bon Dieu
!
ne fuis-je pas
au milieu des cbamps? Ils étoient alors entre
Maribone&Padington.Macpherfon dit qu'ea
r
entendant recourir au ciel, il a jugé qu'elle
étoit trap timide
&
trop pieufe pour etre,
engagée dans w1e intrigue d'amour:
cepen~
dant, preífés par leur infame guide, ils ont
doublé le pas. Alors elle a jeté un cri ;.
&
cfans le mouyement qu'elle a fait des deme.
c;otés ,
ayant apper,c;u un des
trois
hommes ;
elle lui
a:
dema:ndé fon affiíl:a:nce , au nom
de Dieu. Ce miférable a parlé rudement aux
porteurs ,. & leur a commandé d'arrerer:
elle a demandé Grofvenor - Square (
.¡e ) ..
C'étoit
a
Grofvenor-Square, a-t-elle dit
»
qu'on devoit la conduire. Hé bien, Madame
>·
a répondu Ybomme, vous y eres dans
UIT
iníl:ant.
11
eíl: impoJiible ,, a+elle répliqué..–
Ne vois-je point de champs aurour efe moi
~
Je fuis au milieu des champs. C'eíl: Grofve–
nor-Square, lui a-t-on dit; vous voyez les.
arbres & le jardin de·Grnfvenor-Square. Pai:
quel étrange chemin nous avez-vous con–
duits , a crié Wilfon aux porteurs? & tout
d'un coup,
iI
a pris
fe
partí d' éteindre fon
flambeau fous fes pieds, tandls que l'autre,
(
~)
Bellcpla'c dcLond1es,_d1>11t
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