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. Qnoique ces [peétacles ne·manquentpoint
-de cau[er quelqu'émotion, quelle différence,
-ma chere , de celle que
j'
avois [entie en
voyant
fü
Roland dans la meme pofture
!
11
m'a paru clairement que e'étoit un r8le
prémédité. Que ne m'a-t-il pas dit pendant
I>lus d'un
quart~d'heure,
fans vouloir quit–
:ter fa füuation , fans me permettre de fortir
tle la mienne
?
Je me fuis vue forcée
de
lui
répéter une partie de mes m1ciennes ré–
:ponfes.
J'
aurois fouhaité de pouvoir le con–
:gédier civilement ; mais il ne m'en a pas
lai!fé le pouvoir. Tout humilié qu'il étoit,
le langage de
[a
paffion
>
&
[es
prieres
memes'
étoient melées de menaces indireél:es. Enfin,
j'ai [enti la néceilité de lui dédarer que
je
ne recevrois plus
Ces
viíites.
Il
m'a repré–
,fenté que je le mettois au défe[poir ;
je
n'
en fuis pas moins fortie de la chambre,
pour rejoindre M.
&
Mad. Reves.
Il
s'efr
levé alors avec quelques imprécations que
j'ai fort bien entendues.
Il
m'a traitée encere
d'
orgueilleufe
&
d'ingrate ;
&
me foivant
dans la chambre voifme
>
a
peine
y
a-r-il
donné quelque marque d'entretien
a
M.
&
Mad. Reves. Il a fait ·deux ou trois tours en
filence;
&
fe tournant
a
la fin vers eux : par·
d.onnez , leur a-t-il
dit,avec une profonde
révérence.
Il
m'en a
fa.irune plus cavaliere,
en me difant d'un air malin : vous me défen·
dez done les vi.fices , Mademoifelle
?
Oui,
Mon!ieur, ai-je répondu d'un ton a{fez
fer·
me,
&
pomvotre
repos commepour
le
míen: