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CHE'{r.

C:;t.A~·Dl'SSCiN".

HI

&

q

ue s'il

éroit capable de rougir

de

quel–

qúe

cho.fe

, oll de reffenrir

l'

amour qu'il s'at–

trib

ue , il

ne feroit ni

íi

gai ,

ni

íi

amufant·

qu'il l'eíl: en effet. U .deffos ;. M. Revesa·

voulu favoir auquel du moins , des cinq

perfonnages qu'il appelle

m~s

ama.¡1ts , je

pourrois donner quelque rréférence. Je n'af

' pas balancé .Lfui. répondre que s'i'l parloit

d'une préférence

de

gout,

ii

n'y en avoit

aucun pour lequel je me fenriffe le moindre

penchant;

H1ais

que s'il n'étoit quefrion que

de mon jngeinent for leur caraél:ere , f'y

mettois une différence extreme'

a

l'avantage·

de M. Orme , qui me paroiffoit digne de

l'eíl:irne

&

de l'amitié de tous les hon·netes-.

gens. Fon bien , a répliqué M. R.eves ; je

fuis

done pret

a

parier que tot ou tard la.'

pomme eíl: pour M. Orme.

Je l'ai lailfé dans cene opinion. 11 m'a dit·

néanmoins qu'il fernit cfifficile de fe défaire·

de

íir

Hargrave , qu'aujourd'hui meme

il:

avoit dédaré

a

rniladi Williams qu!il étoit:

réfolu de l'emporter fur tous les obíl:acles;

quecette dame fembloits'inréreífer pour

lui~

&

qu'elle

s'

étonnojt que je puífe- refofer-ure

.homme

íi

riche,

&

de

íi

bOnne mine, au-·

quel on a déja propofé plufieurs partís

du

premier rang.

lllcr<redi

r

f•·

SirHargrave

fort

d'ici. Je n'ai, ma chere;.

ni

le temps, ni l'envie de vous raconrer e

su'il

s'eft

pa.ífé

avec

luí

depuis

Wle

denlk