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u~
-profellion pour moi de quelqu'ell:ime. 11
a
prétendu que je n'exceptois que lui;
&
re·
venant
a
fes plaintes, il m'a preífée de m'ex.–
pliquer entre lui
&
M.
Greville.
J'ai
cru
pouvoir échapper,
eñ
l'
aífurant, comme je
l'avois déja fait, que je n'ai point encore
vu l'homme qui doit erre mon mari ; mais
fon vifage
&
fes
ye~x
s'enfhmmant tout
d'un coup, il a juré,
a
peu
pres
dans les
-termes dont
M.
Greville·s'éroit fervi dans la
meme occaúon , que
je
l'avois vu ,
ce~
homme
;_&
que{¡ mes affeébons n'étoient
pas
engagées , il étoit devant mes yeux ! Je
Iui
ai dir que
íi
c'étoit l'unique fujet dé
fa
viíite , il auroit pu difpenfer
M .
&
Mad.
Reves de fortir; j'ai ;voulu me retirer.
Il
m'a coupé le paífaj2'.e : vous ne me quitte- •
rez
P'.15,
Mademoifelle_; je vous en conjure!
Eh
bien, Moníiem , que fouh·üterez-vous
de plus
?
Apprenez-mo1 , Mademoifelle ,
fi
vous avez du dégout pour le mariage.
Quel droir avez-vous , Moníienr , de
me
faire cerre quefüon
?
Dites , chere Mifs ,
efl:-ce un état ou vous ayiez deífein d'entrer?
Peur-etre , Moníieur , íi je
r~ncontre
m1
homme
a
qui je puiíie donner entiérement
.mon crem. Eh! ne puis-je l'etre, cet heu–
reux homme ! J'implore voti;e bonté , Ma–
demoifelle !Je !'implore
a
vos pieds
!
La
vie
~e
m'efl: ríen fans vous! Et le fier perfonnage
s'eíl:_jeté
a
genoux devant moi, les mains
ferrées l'une conrre l'auu·e,
&
les yeux
att:t"\
~hés
for
les
mie1.1s.
·