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'h :81

H:rsTotn.1!

Irl 'étoit alors pres de trois heures.

J•ai·

donné ordre

a

Wilfon de fuire arreter la

chaife,

lorfqu'elle ferolt hors de la preífe,

pour attendre celle de mihdi , celle de

ma

femme

&

la mienne.

r

ai vu partir fes por-:

reurs ,

&

Wilfon marcher devant eux avec

fon flam'h>eau : je n'ai pas moins vu les ma(–

ques rentrer dans

la

falle.

Nos valets B'ayant point appercu que la

ehaife

[e

fut arretée

>

nous avons

j~gé

que '

dans la

fo

ule

&

le bruit, Wilfon n'avoit point

entendu mes ordres,

&

nous avons continué

de faire marcher nos porteurs , ne doutant

point qu'e¡lle ne fUt au logis avant nous. On

a.voit pris la réfolution d'y retourner direél:e–

menr, quoique miladi nous eut propofé

d'al–

ler cha11ger d'habits chez elle , ou nous nous

étions mafqués.

Nous avons été fort furpris de ne pas rrou·

ver mifs Byron au log4s. Cependant ma

fen~.rne a fuppofé que, par méprife, elle avo1r

été conduite chez nliladi Vvilliáms, ou elle

feroit

a

nous attendre,

&

j'y ai envoyé

for

le champ. Mais, bon Dieu

!

dans quelle conf.

ternation fommes-nous combés, en apJ>re·

nant que miladi n'en avoit aucune nouvelle.

!

M. Greville , comme

j'

appréhende . . .

Mais

il faut que je vous donne tous les indices fur

lefquels je fond.e mes

foup~ons.

...

Hier au foir miladi Williams fut averne,

&

je l'ai

fu

d'elle au bal, que M. Greville,

qui prit congé de nous mardi dernier ,

dans

la

réfoluti<:m, en apparence, de partir le

len~