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nu CHEv:

G:n.ANDISsoN:

u~'

011 rn'avoit toujours repréfenté les mafcara–

des comme une extravaga:nce, plut6e qu'une

dépravation; mais je

fois

convaincu

a

pré–

fem -<iue e'eíl: le plus déreíl:able de tous les

amufements.

Vous étes hors de vous meme, Moníieur

~

&

ce n'eíl: pas fans raifon. Qui de nous

[era

plus capable de

fe

modérer

¿

Chere , chere

enfant

!

Que n'a-t-elle peut-étr.e déja pas

foufferr? Mais devions-nous permettre qu'elle

s'éloignat de nous? C'eíl: vous, Monfteur,

qui n'avez pas voulu éere refu[é. C'eíl: vous

qui vous étes obíl:iné a la mener dans cette

ville de perdil!.ion.

.

Quelque miférable liberrin ,

j'

en fuis fUr..:

Mais ce t1'eíl: pas Greville. On le vit defcen–

qre icí de

fa

i;haife de poíl:e lúer au foir. Il

n'y avoie perfonne que lui. Une demi-heure

~res,

quoiqu'il füt tres-tard, il nous envoya .

tiirefes com

plimen

ts,

&

ceux de notre chere

filie, ennous

faifa.ne

alfurer qu'il

l'

avojtlaiifée

en bonne

fa

nté, & p

lus heureufe, nous a· r-il

fait dire, dans fon íl:yle ordimiire, que di[–

pofée a faire le bonheui; d'aun-ui. Il n'ignore.

.pas que norre vie eíl: attachée

a

la lienne.

Rerrouvez-la , Monfteur, Rendez-la-11ous

t¡anquille

&

en bonne [aneé , fans quoi nous

ne pardo111¡erol)sja01ais aceuxqui onr étél'oc–

caíion de fon voyage.Chere niece

!

Elles'efi:

laiffée vaincre, Elte n'avoit point de pailiou

pour voir Londres.

Le

plus doux , Je

plus

obligeant caraét:ere

!

Hélas

1

a

guoi n'eíl:-elle

¡ieµt-etre

pas expofée

!

Faires-la

~hen:her

d(;}

. F

.z.