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bU C:AEV. GRANDISSON.

117

tie s

1

y

eíl: pas trouvé la valeur de dix fous.–

Cependantle traitre ne parloit, le jour d'au–

paravant qt'i.e de fes amas de 'linge

&

d'ha–

bits. L'habile fripon,

íi

c'en eíl: un

!

Toute

la maifon l'aimoit. Notre ohere fille l'avoit

pris elle-meme en affe&on.

11

favoit tour,

il connoiífoit tou.t le monde. Malédi&on fur

fon favoir

&

fon habileré

!

Nous avions ap–

porté millefoins

a

trouver.J?our

elle~n ex.cel~

Jent domeilique.

~

r

'

->

d

On{t 1rturtl•

J'

arrive de Smithfield. J'ai vue la fceur du

trairre. C'en eíl: un, je ne crains plus dele

dire. Je parle de ce Wilfon; c'eíl: un. fi:ipon

exercé.

Sur quelques interrogations que

j'

ai

faites

a

cette femme

>

aprt:s lui avoir demandé ce

qu'il étoit devenu, elle a fecoué la tete. Elle

craignoit, m'a-t-elle dit, que tout ne fUt pas

dans l'ordre; mais elle éroit sfile que fon

frere n'étoit pas capable d'avoir volé. Ce

qu'il a commis ;ai-je repliqué, eíl: mille fois

pire que le vol. Elle a défiré d'etre éclaircie.

Je lui ai fait ente11dre de quoi

il

étoit queíl:ion.

Elle rn'a répondu gue fon frere étoit

w1

jeune

•homme plein d'eíj>rit

&

de talents, qui cher–

choit

l'

occalion, fans doute, de gagner hon–

nerement fa vie;

&

c'éroit une chofe bien

facheufe ' qu'il y eut des maitres dans le

monde, qui engageaífent leurs domeíl:iques

a

de mauvaifes aétioñs. Je lui

ai

demandé

Auel étoit le caraétere de ce Bagenhall, que

-

F

4