ir!
H
1
s
T
o r
n.
~-
heure,
&
dans guel tranfport
il
eíl:
pa:rtt
11
avoit fouhaité de me parler en particulier)
&
je me fois crue d'
aut~nr
plus autorifée
a
n'y pas confenrir, qu'íl n'a jamais fait fcru–
pule de s'expliquer
fort
librement devant
M.
&
Mad. Reves. Cependanr, comme
il
eíl: demeuré fans parle1·, ma couíine s'ell:
retirée la -premiere ,
pour l'obliger,
&
M. Reves a fuivi
fa
femme :
ils ne luí
devoienr pas aífurément cette complaifance.
Je leur en fais forr rnauvais gré.
A peine étoient-ils fortis, qu'il
;t
voulu
me prendre la n1ain; je l'ai retirée. Made–
moiíelle, m'a-r-il dir d'un ton fort brufque,
vous n'auriez pas cette dw·eté pour M. Gre–
ville, je fuís le feul au monde que 'ous
traitiez íi mal. Je lui ai répondu civilernent,
que j'en uferois de mern
e avectour homme
qu'on laiíferoit feul avec
rn.oi.Vous voyez,
Mademoifelle, a-r-il rep
ris, qu'il m'eíl: im–
poffible de vivre fans vous. Man creur
&
mon ame vous font dévoués. J'ai de
l'
or–
gt1eil, je
l'
avoue : pardon,
{i
j'
ajotrre qu'il
efi
piqué.
Je croyois pouvoir attendre plus
de bonté , de tome femme qui feroir fans
engagement
&
qui n'at.:roit pas d'éloigne–
ni.ent pour le mariage. Vorre creur efi líhre,
<lites-vous; je le fouhaire, je m'effo1·ce dele
croire. Mais ce Greville...•.
Il s'eíl: arreré pour rne laiífer le temps de
répondre. J'ai répondu que fans lui devoir
aucune explicarion ,
111011
ufage
ri'
étoit pas
de traiter ciyilemenr ceux qui
faifoie.t1'