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( )64 )

vivent.Ma.is

ce vreu lui-meme a ses loix aussi;

ii

a ses litnites rtatutelles; et je pense 'que ,

clans la question dont

il

s'agit , les droits de

l'homme , en fait de propriete , ne peuvc:nt

s'etendre au-de

la

du

terme

de son existence"·

" La propriete ayant pour fon<lement l'etac

social, elle est assujettie

~

comme !es autres

avantages ' cd.ont

la societe est l'arbitre '

a

des loix ,

a

des conditions. Aussi voyom–

nous par..tout le <lroit

d~

propriete soumis

a certaines regles , et re11ferme , selon

le

cas , dans des limites plus

OU

moins etroi.tes.

C'est ainsi que, chez les Hebreux , les acqui–

sitions, les alienations de terre , n'etoient que

pour un terns, et que le ju.bile· voyoit ren–

tre~'

au bout <le cinquante annees' tous ks

heritages clans Jes familles de leurs premiers

roaitres. C'est ainsi que, 01·algre la liberte

~

laissee en general aux citoyens de disposer

de leurs fortunes' la Joi repr.ime la prodiga–

lite par l'inter<liction : on ponrroit citer vingt

autres exe mples "·

" La sociere est done en droit de refuser

a

SeS membres , clans tel

OU ,

tel

CaS ,

la

fa-:

culte de disposer arbitrairement de leur for–

tune. Le meme pouvoir qui fixe Ies regles

testamentaires , et annuile

le~

testamens quand