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vivent.Ma.isce vreu lui-meme a ses loix aussi;
iia ses litnites rtatutelles; et je pense 'que ,
clans la question dont
il
s'agit , les droits de
l'homme , en fait de propriete , ne peuvc:nt
s'etendre au-de
la
du
terme
de son existence"·
" La propriete ayant pour fon<lement l'etac
social, elle est assujettie
~
comme !es autres
avantages ' cd.ont
la societe est l'arbitre '
a
des loix ,
a
des conditions. Aussi voyom–
nous par..tout le <lroit
d~
propriete soumis
a certaines regles , et re11ferme , selon
le
cas , dans des limites plus
OU
moins etroi.tes.
C'est ainsi que, chez les Hebreux , les acqui–
sitions, les alienations de terre , n'etoient que
pour un terns, et que le ju.bile· voyoit ren–
tre~'
au bout <le cinquante annees' tous ks
heritages clans Jes familles de leurs premiers
roaitres. C'est ainsi que, 01·algre la liberte
~
laissee en general aux citoyens de disposer
de leurs fortunes' la Joi repr.ime la prodiga–
lite par l'inter<liction : on ponrroit citer vingt
autres exe mples "·
" La sociere est done en droit de refuser
a
SeS membres , clans tel
OU ,
tel
CaS ,
la
fa-:
culte de disposer arbitrairement de leur for–
tune. Le meme pouvoir qui fixe Ies regles
testamentaires , et annuile
le~
testamens quand