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<<II faut done voir ce que la raiscn prononce
a
Cet egard.
I!
fau
t
V O
ir_, si la propriete existe
par les loix de la nature, ou si c'est un bien–
fa it
de la
societe.
I1 faut
voir ensuite si rlans
ce dernicr cas , le droit de disposer
dr
cette
propriet6, par voie de testarr..ent, en est une
consequence necessaire.
»
<<
Si
nous considerons l'homme clans son
erat originaire '
et
sans societe reglee avec ses
sen~H ables,
il paroit qu'il ne pent avoir
de
droit exclusif sur aucun objet de la nature;
o<:ar ce qui appartient egalement
a
tous' n'ap–
parti~ nt
reellement
a
personne. ))
H
11
n'est aucune partie du sol, aucune pro–
duction spontanee de
la
terre, qu'un homme
ait
pn
s'approprier
a
}'exclusion d'itn autre
homme. Ce n'est que sur son propre 9ndividu,
ce n'est que sur le travail de ses mains , sur
la
cabane qu'il a construite , sur l'animal qu'il a
abattn, sur le terrein qu'il a cultive, ou plu–
tot sur la culture;
1
meme
&
sur son produit,
qwe l'homme de la nature peut avoir un vra1
privi:ege
>),
«
Des
le moment qu'il a recueilli le fruit
de son travail,
le
fon Js sur lequel ii a deploye
son indusrrie, retourne au domaine general,
et
r evicnt Commun
a
tOllS
!es hommes.; voi!a