Previous Page  499 / 570 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 499 / 570 Next Page
Page Background

(

501 )

<<II faut done voir ce que la raiscn prononce

a

Cet egard.

I!

fau

t

V O

ir_, si la propriete existe

par les loix de la nature, ou si c'est un bien–

fa it

de la

societe.

I1 faut

voir ensuite si rlans

ce dernicr cas , le droit de disposer

dr

cette

propriet6, par voie de testarr..ent, en est une

consequence necessaire.

»

<<

Si

nous considerons l'homme clans son

erat originaire '

et

sans societe reglee avec ses

sen~H ables,

il paroit qu'il ne pent avoir

de

droit exclusif sur aucun objet de la nature;

o<:ar ce qui appartient egalement

a

tous' n'ap–

parti~ nt

reellement

a

personne. ))

H

11

n'est aucune partie du sol, aucune pro–

duction spontanee de

la

terre, qu'un homme

ait

pn

s'approprier

a

}'exclusion d'itn autre

homme. Ce n'est que sur son propre 9ndividu,

ce n'est que sur le travail de ses mains , sur

la

cabane qu'il a construite , sur l'animal qu'il a

abattn, sur le terrein qu'il a cultive, ou plu–

tot sur la culture;

1

meme

&

sur son produit,

qwe l'homme de la nature peut avoir un vra1

privi:ege

>),

«

Des

le moment qu'il a recueilli le fruit

de son travail,

le

fon Js sur lequel ii a deploye

son indusrrie, retourne au domaine general,

et

r evicnt Commun

a

tOllS

!es hommes.; voi!a