496 / 570
D iscours sur l'egali!C des partages dans !es sue:.
cessions en ligne directe.
MESSIEURS ,
H
Ce n'est ' pas par degres qu'on p eut operer
]a reforme d'une legislation vicieuse ; soit que
le legislateur craigne de renverser d'un seul
cou p le fonde ment de
t~utes
Jes erreurs q ue
song' nie lui decvuvre ' soit qu'il n'apper'Toive
ces er:-curs que s11ccessivement , et qu'il ait
b esoin d'avo;r
deja
beanco11p fait pour con–
noirre tout ce qu'il d0it faire».
Vous avez
corrm~nce
par detru ire la feoda..::
li.te' vous la
r
our::-tnvez aujourd hui clans ses
e{fo
S ; VOUS'
aJltz
CC 01J
rendre clans
VOS
re–
formeS ces I ;ix
injlJ~te~
que nos coutumes ont
introdu;t._s clans les successions. Mais, mes–
siet1rs , ce ne
s~ nt
pas seulement nos ' loix
ce
sont nos
esprits et nos habitndes qui
sont
taches
des principes et des vices de
la
feo<
l.ilte,
Vous dev ez done aussi porter
vos
regards
SU(
les
d~.s-posit10ns
purement
vo!ontaires , qui en soot l'effet. V ons devez
juger si ces
institutions d'beritiers
privile–
gics ,
de p reciputs, majorats , substitutions ,
fi deicornmis doivent ' etre p ennises par
les