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taires la dispo5ition de ce qu'ils possedent;
s'ensuit-il que ces proprietaires puissent , de
plein droit, disposer arbitrairement de leurs
biens pour le terns
011
ils ne seront plus
»
~
" Il me sernble , messieurs , qu'il n'y a
pa•
me>ins de difference entre le droit qu'a t0tit
homme de disposer de sa fortune pendant
sa vie, et celui d'en disposer apres sa mort,
qu'il n'y en' a entre la vie et la mort meme.
Cet abime ouvert par la nature sous les pas
de l'homme' engloutit egalement ses droits
avec lui ; de maniere qu'a cet egard ' '
etr~
mort, OU n'avoir jamais VeCU, c'est la meme
chose>>.
~"
Quand la mort vient
a
nous frapper de
destruction , comment les rapports attaches
~
notre existence pourroient-ils encore nous
survivre? . Le supposer' c'est une iliusiGn ve–
r~table'
c'est transmettre au neaQt les qualites
de l'etre reel
».
,,
4,
fa sais que les homme.s ont -professe
d~
tout terns un saint respect pour la volqnte
des morts. La politique, la mora:le et la reli–
gion , ont concouru pour consacrer ces
sen~
timens. 11 est des cas, sans doute, Oll le Vcetf
tiu mourant doit faire loi pour ceux qui s1,u•-.i