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domestiques , doit se mantrer dahs toute
S<J
purete, quand le chefde famille meurt
ab
iruesb
t
1
Alars les enfans qui succed ent partagent selc11
les loix de la nature
0
a
mains que la
societ~
ne joue ici le role de maratre'
~n
rompant
a
Jeur egard la loi inviolable de l'egalite•
•, Mais il ne suffit pas d'avoir
fai t
d isparoitr~
de notre code ee reste impur cl.es loix
f
eodales,
qui'
d~ns
les enfaas d'un meme pere' creoient
quelq~efois,
en depit de lui,
t.inriche et
de~
pauvres , un protec·teur hau rai n, et d'obscurs
subardannes; laix corru13trices , qui semoient
.des haines
)a
Oll
la }lature avoit
ere~
la fra.,.
ternite, et qui de.vel}oient .complices de mille '
d¢sordres, si pourtant il"n'est pas plus vrai de
,dire qu'elles les faisoient naitre. II ne suffit pa$
d'avoir detruit jusqu'au dernier v.estige de ces
ioix fuaestes;
.il
faut prevenir par d_ sages
statuts Jes passions aveugles, qui Q'a.nroient
pas des effets mains pernicieux que
ces
1c;x
rnemes; il faut
emp~cher
l'alteratian qu'elles
apporterH insensibiemeq,t daQs l'ordre civil. ''
«
Voye2, messieurs , l'etat act).lel de la so–
ciete ; considere2-le .comme un
derQi~r
effet
de nos institutions , de nos laix; cemme mt
resultat de ce
qu'on~
ete,
et de ce qu'ont fait '
fl'JS
deval)ciers. Voye;z. clans ce
r~rn
1
t'.lt , po~f
1
i
fr
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