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( 5°9 }

domestiques , doit se mantrer dahs toute

S<J

purete, quand le chefde famille meurt

ab

iruesb

t

1

Alars les enfans qui succed ent partagent selc11

les loix de la nature

0

a

mains que la

societ~

ne joue ici le role de maratre'

~n

rompant

a

Jeur egard la loi inviolable de l'egalite•

•, Mais il ne suffit pas d'avoir

fai t

d isparoitr~

de notre code ee reste impur cl.es loix

f

eodales,

qui'

d~ns

les enfaas d'un meme pere' creoient

quelq~efois,

en depit de lui,

t.in

riche et

de~

pauvres , un protec·teur hau rai n, et d'obscurs

subardannes; laix corru13trices , qui semoient

.des haines

)a

Oll

la }lature avoit

ere~

la fra.,.

ternite, et qui de.vel}oient .complices de mille '

d¢sordres, si pourtant il"n'est pas plus vrai de

,dire qu'elles les faisoient naitre. II ne suffit pa$

d'avoir detruit jusqu'au dernier v.estige de ces

ioix fuaestes;

.il

faut prevenir par d_ sages

statuts Jes passions aveugles, qui Q'a.nroient

pas des effets mains pernicieux que

ces

1c;x

rnemes; il faut

emp~cher

l'alteratian qu'elles

apporterH insensibiemeq,t daQs l'ordre civil. ''

«

Voye2, messieurs , l'etat act).lel de la so–

ciete ; considere2-le .comme un

derQi~r

effet

de nos institutions , de nos laix; cemme mt

resultat de ce

qu'on~

ete,

et de ce qu'ont fait '

fl'JS

deval)ciers. Voye;z. clans ce

r~rn

1

t'.lt , po~f

1

i

fr