Previous Page  498 / 570 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 498 / 570 Next Page
Page Background

(

500 )

Jes divers peuples de la terre , Et souvent chet

le meme peuple ; mais'

a

quelqt~es

excep·

t ions pres 'la faculte de tester a ete accordee

d e

tons terns

a

tout citoyen qui possede

qu ~l~

que propriete transmissible, et qui n'est

pas

clans

le cas

particu1 ier

d'incrr;acite ,,:

" C eux qui ont

trait~ ce~te

matiere ,

Oflt

pu

se

rneprendre sur

le fondement et

le

caractere

d'nt>

systeme aussi general. Ce

qui

est

Ufliversellement adopte' peut etre regarde

I

aisement comme

tm

principe pris clans la na–

ture.

D es

erreurs bienplus grossieres ont echape

a

la

philosophie des JJgistcS

».

"Si le droit dent jouissent !es citoyens, de

disposer de leurs proprietes pour le tems oif

ils ne seront pius , pouvoit &re regarde

comme un droit primitif de l'homme , cornme

une prerogative qui,lui appartient par !es loix

immuables de la nature, il n'es.t auorne Joi

positive qni

pi'tt

les en priver

legitim~ment.

La

societ~

n'est pas etablie

po~1r

anea ntir nos droits

naturels' ma

is

pour en regle r l'us;ige ' pour

en

assurer l'exercice. Cette question,

mr

la facu't6

<le disposer arbitrairemcnt de ses hiens

par

testament, n'en seroit done pas une, sur-tout

dat~

une

con~titution

comme la notre' dont

le premier caractere est le respect

poui-

lei>

~lroits

de l'homme

>».