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Jes divers peuples de la terre , Et souvent chet
le meme peuple ; mais'
a
quelqt~es
excep·
t ions pres 'la faculte de tester a ete accordee
d e
tons terns
a
tout citoyen qui possede
qu ~l~
que propriete transmissible, et qui n'est
pas
clans
le cas
particu1 ier
d'incrr;acite ,,:
" C eux qui ont
trait~ ce~te
matiere ,
Oflt
pu
se
rneprendre sur
le fondement et
le
caractere
d'nt>
systeme aussi general. Ce
qui
est
Ufliversellement adopte' peut etre regarde
I
aisement comme
tm
principe pris clans la na–
ture.
D es
erreurs bienplus grossieres ont echape
a
la
philosophie des JJgistcS
».
"Si le droit dent jouissent !es citoyens, de
disposer de leurs proprietes pour le tems oif
ils ne seront pius , pouvoit &re regarde
comme un droit primitif de l'homme , cornme
une prerogative qui,lui appartient par !es loix
immuables de la nature, il n'es.t auorne Joi
positive qni
pi'tt
les en priver
legitim~ment.
La
societ~
n'est pas etablie
po~1r
anea ntir nos droits
naturels' ma
is
pour en regle r l'us;ige ' pour
en
assurer l'exercice. Cette question,
mr
la facu't6
<le disposer arbitrairemcnt de ses hiens
par
testament, n'en seroit done pas une, sur-tout
dat~
une
con~titution
comme la notre' dont
le premier caractere est le respect
poui-
lei>
~lroits
de l'homme
>».