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-rn~ont
fait
~prouver.
M. de Mirabeau,
dans
cet instant
~
etoit encore homine public ; et
c'esr encore sous ce rapport qu'on peur re–
garder cornme des debris precieux ses der–
nieres
parol~s
qui ont ete arrachees
a
l'im–
mense proie que la mort vient de saisir. Ras–
semblant tout · son
inren~t
sur la suite des
travaux de cette assemblee, il a s<;u que la
loi sur les successions eroit
a
l'ordre de
~e
jour ; il a temoigne de
la peine de ne- pas
assister
a
cette discussion ; et c'etoit
avec
des
regrets pareils qu'il paroissoit evaluer la mort.
Mais comme son opinion sur l'obj et qui vous
occupe est ecrite' il me l'a confie'e pour vous
la lire en -son nom. Je vais remplir ce devoir:
il
n'est pas un seul des applaudissernens que
que cette opinion va meriter qui ne doive
reporter clans le creur urre emotion profonde•.
L'auteur de cet ecrit n'est plus ;. je vous ap–
porte son dernier ouvrage ; et telle eroit la
.re1rnion de son sentiment et de sa pensee
egalement voues
a
la cause publique ' qu'en
l'ecoutant vous assistez presqu'a son dernier
soupir.
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