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maniere solemnelle? Ce n'est pas sur les bords
• de la tombe qui vient de s'ouvrir que je re–
clamerai de vaines distinctions; c'es1t l'opinion
publique , c'est
a
la posterite
a
lui assigner la
place honorable qu'il a meritee; c'est
a
ses
·collegues
a
consigner leurs justes regrets dans
le monument authentique de leurs travaux.
Je demande que l'assetublee depose , dans le
prnces-verbal de ce jour funebre ,
le temoi–
gnage des regrets qu'dle donne
a
la perte de
ce grand-homme; et qu'il so
it fait,
au nom
de la patrie' une invitation
a
tous les membre-3
de l'assemblee d'assister
a
ses funerailles.
Ce
discours est
~prononci
d'u'ne voie alteree. D es
dlputis en grand no{llbre milent leurs Larmts
tl
celles que repand l'orateur.
Un eccllsiastique du cod droit
demanda que
l'assemblee flt imprimer le travail de M. Mi–
rabeau sur les successions. Hier , dit M.
ae
Beaumetz , au milieu
de~
fouffrances , ii a
fait appeller M. l'eveque d'Autun; et en lui
remettant ce travail, il lui a demande , comme
une derniere marque d'amitie , qn'il voullit
bien le lire
a
l'assemblee. Je ne doute pas que
M. l'eveque
d'~utun
ne s'empresse
de
remplir
ce dcvoir sacre ; et je ne crois pa'> que per–
-sonne puisse lui refuser d'exercer ici les fon c-
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