Previous Page  488 / 570 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 488 / 570 Next Page
Page Background

(' 49° )

~

riser, c'est-a-dire, de la declaration que les'

mines soot

a

la disposition ncitionale.

" Un autre opinant a voulu d'<.ibord prou–

ver que les mines ne peuvent pas ctre

~e­

paree-s de la propriete indivduelle, et cepen–

¢mt

il

adopte en

~ntier

le prnjet de decret

de

M.

Lamerville.

11

a voulu prouver apres

cela que les mines sont plus utiles entre- les

mains des proprieraires du sol. Cela est hon

a

di're de ceux qui les cultivent , mais non

point de ceux qui ne les exploitent pas ; et

c'e_st de ceux-ia qu'il s'agit: Je ne dirai qn'un

seul mot du syst8me du premier cc.::upant :

il feroit

d~

nws'mines

ua

labyrinte inextricable.

Ce genre de conquete

au

milieu de l'etac so–

cial , laisseroit les mines au

h~sard,

ne per-

.mettroit pas mcme d'accorder la preference

aux proprietaires

du

sol, offriroit un combat

perpetuel enrre les

mi~eurs

, et feroit tme

source intarrissable de querelles. Si l'on admet

que

le

~or.~essionnaire

soit regarde comme

le

premier occupant,

il

·est facile de s'entendre;

mais si l'on soutient

qu<t

le premier occupant,

pour avoir touche une

mi~e

en trnversant

un

mur

n~itoyen,

n'aura pas besoin de concession,

on n'aura bientot d'autres mines

que

dt"s mines

de

proc~s.

Si

·u~ premi~r

occuwant G'reuse dans

mo

A